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mercredi 23 mars 2016

Poésie à Creil mars 2016

Les 18 et 19 mars, il y avait la grand messe du salon du livre à Paris...
ET la fête de la poésie à Creil où j'ai eu le plaisir d'être invitée.
Un grand merci à toute l'équipe de la médiathèque Antoine Chanut pour son accueil chaleureux, typiquement Picard : Sylvie, Violaine, Florence, Greg... des rencontres très sympathiques, souriantes !

J'ai pu assister à une interprétation éblouissante de textes de Rainer Maria Rilke par Laurent Contamin. Mais un tel brio, ça se mérite : avant il fallait travailler un peu.
Travailler ? S'amuser, imaginer, rimer plutôt avec une classe de 6ème du collège JJ Rousseau. Des élèves spontanés, volontaires, marrants, un vrai bonheur !

En deux heures, les apprentis poètes ont eu le temps d'imaginer la vie de "La Fée des paons", puis de délirer sur mon chien et mon chat, qui n'avaient plus de spaghetti !
Comme quoi, on peut faire travailler sa cervelle sur des sujets aussi fantasmagoriques que farfelus.
Mais toujours en s'éclatant (comme vous pouvez le voir aux mines réjouies) !


Le samedi, atelier en plus petit comité.


Cette fois, c'est une fée du printemps...

Et une péripétie de l'album "Suffit la bagarre" (que beaucoup auraient dû, lorsqu'ils étaient enfants, ou devraient avoir sur leur table de chevet en ces temps troublés) pour les jeunes auteurs (lire la partie droite en premier).


Dans les ateliers, je me sens un peu chef d'orchestre... ou danseuse de ballet, m'a-t-on fait remarquer (la grâce éthérée en moins).


Les demoiselles recopient leur belle poésie. Elles auront la preuve qu'elles sont des artistes nées !

Un peu de dessin maintenant ? Le pas à pas du chevalier de Suffit la Bagarre, pour pouvoir illustrer son texte...


Enfin, c'est l'heure de sortir paillettes, fleurs, colle et aquarelle pour de nombreuses dédicaces.


Encore de belles rencontres et peut-être quelques graines semées pour faire pousser dans les "Hauts de France" les futurs La Fontaine !

mercredi 24 février 2016

Un roman préhistorique au collège de Soufflenheim

L'année dernière, au sein du collège de Soufflenheim, avec la fantastique professeure de français, madame Caroline Franck, une classe de 5ème avait passé seize heures dans l'espace, en compagnie de Galaxine, pour écrire son aventure.
Cette année, nous avons remonté le temps et projeté deux classes de 4ème dans la préhistoire.

Sans leur dire, nous leur avons proposé le même "fait divers", le vol d'un Totem, comme départ de l'atelier. Pendant cinq séances, le clan des volés et celui des voleurs ont raconté leur version des faits.
Une manière d'aborder la différence, la haine, la guerre, ce qui peut entraîner la violence. Sont-elles justifiables ? Peut-on trouver un autre moyen pour régler les conflits ?
En ces temps troublés, nous avons eu des débats et idées très intéressants et productifs.
Nous avons beaucoup ri aussi, de leurs remarques spontanées et parfois farfelues et de mes mimes délirants... Ouais, la dame est folle, mais pas méchante, voire même marrante !

Je peux vous dire que ça a bossé dur !
Du synopsis global à la rédaction d'un chapitre complet par séance, pour arriver à une vraie fin, il n'a pas fallu perdre une seconde.

Voyez l'enthousiasme, même quand j'ai le dos tourné, les mains se lèvent pour progresser ...


On se gratte la tête pour mieux faire jaillir L'Idée géniale, LE rebondissement, LE synonyme fulgurant.


Et quand on a bien tout préparé, que le schéma est nickel, que la voie est tracée, les secrétaires se lancent et font chauffer le clavier. Ah, la première phrase est toujours la plus difficile à trouver, après, ça coule.
La dernière aussi, doit être "punchy", il ne faut pas se rater.



Allez, Pierre et Louis, on ne fait pas de fautes, on fait gaffe à la ponctuation, aux accents circonflexes (ceux qui restent), aux alinéas... Trop forts, les garçons !


Et comme on est en Alsace, pause "petite restauration" préparée par les élèves et leurs merveilleuses mamans !


Bientôt, nous réunirons les deux classes pour qu'elles découvrent l'autre versant de la montagne. Puis les élèves illustreront chaque chapitre avant de faire imprimer le roman réunissant les deux récits.

Encore un magnifique projet, monté et mené de main de maître par madame Franck. Faire du français autrement, de manière non académique, mais en travaillant vocabulaire, syntaxe, orthographe, mise en page, etc etc... Tout en reliant le sujet à l'Histoire et aux Arts Plastiques. La pluridisciplinarité dans toute sa splendeur, et bonne humeur !

Une fois de plus, j'ai adoré ces ateliers d'écriture... et j'espère que les élèves aussi (et peut-être que des vocations sont nées...) !

mardi 3 novembre 2015

Le Liban... un enchantement !

De retour de 9 jours au salon du livre francophone de Beyrouth, je ne sais comment rédiger ce billet. Ce voyage a été tellement riche que je ne sais quelles photos vous montrer parmi les centaines que je rapporte.
Je ne pourrai de toute façon pas traduire en mots toute l'émotion dont les rencontres étaient chargées. 
Je vais essayer, un peu, de vous décrire cette terre de contrastes et de paradoxes.

Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est accueil !
Lorsque l'on sort du taxi, on voit une silhouette courir dans l'école pour prévenir que vous êtes là. Enfin !
Parce qu'on vous attend. On vous attend comme une fête.
La première fois, on se demande ce qui se passe. On se retourne.
Qui peuvent donc bien attendre tous ces professeurs et élèves ? Avec des bouquets de fleurs en plus ? Pour qui ont-ils revêtu leurs plus beaux vêtements, parfois même leurs costumes traditionnels ? Pas pour l'auteur tout de même !

Et voilà qu'on vous lance BIENVENUE ! BIENVENUE madame Lenia !
Car au Liban, on ajoute votre prénom à madame, c'est charmant !
Ah ben ça alors, l'accueil est pour moi. J'en tremble déjà d'émotion.
Et quand j'apprends que ce sont les élèves qui se sont cotisés pour acheter le bouquet somptueux, la boule dans la gorge grossit. Car ce sont des écoles publiques, où l'argent est compté. 




Et partout dans l'école, les directeurs, professeurs de toutes disciplines et élèves ont préparé votre venue. Les murs sont tapissés de dessins, montages, collages, œuvres en tout genre à votre "gloire".
Je pourrais vous en montrer des centaines.
Un travail phénoménal, le fruit de plusieurs semaines de recherches approfondies.





Il y a même, en plus des drapeaux du Liban et de la France accolés, des ballons aux couleurs de nos pays. Le Liban aime la France, la considère comme un pays frère.
Partout, jusque dans les rues, les restaurants, les petits magasins, lorsque vous dites "je suis Française", on vous répète "Bienvenue, j'aime la France !"
Vous n'êtes d'ailleurs pas sûr, malheureusement, que la France le lui rend.



Alors, au Liban, l'accueil, c'est quelque chose !

Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est excellence !
Les professeurs et les élèves parlent, si loin de nous, un français étonnant. Leur vocabulaire est riche. Ceux qui apprennent y mettent un cœur qui vous bouleverse. Ils sont avides de retenir les nouveaux mots que vous leur apportez, les reçoivent comme des cadeaux précieux, les répètent avec application.
Pendant des semaines, ils décortiquent vos albums et romans, pour poser des questions recherchées, surprenantes de maturité. Ils préparent des scénettes, représentations, cousent des marionnettes, se griment pour rejouer tout ou partie de vos livres...
Que d'imagination, que de travail !
Pendant une heure, les élèves et leurs enseignants sont FIERS de montrer toutes les merveilleuses surprises qu'ils vous ont préparées.
C'est presque trop, on n'est pas habitués...





Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est fête !
Chaque rencontre se clôture par un buffet partagé. Tout le monde a mis la main à la pâte, apporté un plat, un gâteau. 
Avant le Liban, je vous préviens, faites un régime sérieux. Vous pouvez être invité à déjeuner à 11h30, puis à 13h00, puis recommencer un dîner gargantuesque à 20h00 !
Dans l'école d'Anfeh, la direction avait poussé le détail jusqu'à personnaliser l'énorme gâteau en le décorant d'une illustration d'un de mes albums, "L'étoile d'argent".




Et pour dépenser deux ou trois calories, on peut danser !


Alors, au Liban, la fête, c'est quelque chose !

Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est générosité !
Vous ne croyez tout de même pas, après toutes ces preuves d'amitié, que le bouquet était votre seul cadeau ?
Je ne vais pas vous bombarder des photos des dizaines de cadeaux, qui vont du mug personnalisé à l'huile d'olive fraîchement pressée, en passant par la cruche crochetée, la bouteille d'eau de fleur d'oranger... 
Si vous êtes invité au Liban, pensez à emporter un bagage cabine VIDE ! Il sera bien plein au retour !




Alors, au Liban, de Chekka à Tyr, la générosité, c'est quelque chose !

Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est sourire !
Là encore, j'aimerais partager avec vous les centaines de photos de groupe ou d'enfants qui vous offrent leurs plus grands et plus beaux sourires en répétant : "Bienvenue, je suis honoré de faire ta connaissance, je t'aime !"

Du Liban, vous repartez chargé à bloc d'amitié, de chaleur humaine, offerts dès le premier regard par ce peuple si courageux.

Dans les écoles que j'ai visitées, les professeurs faisaient double journée.
Quand il n'était pas possible d'accueillir dans les classes les milliers d'enfants Syriens, ils recommençaient les cours après 14h00 pour leur enseigner.
Nada, mon accompagnatrice tout au long de la semaine, institutrice pendant 25 ans m'a dit la phrase remarquable suivante : Enseigner, ce n'est pas un métier, c'est une mission. Ca se passe de commentaire...

Et nous, on se demande comment accueillir 800 réfugiés...

Du Liban, vous repartez ébranlé, vos certitudes d'Européens largement envolées.




Je n'aurai pas réussi à exprimer tout ce que j'ai ressenti dans et pour ce pays et ses habitants, c'est trop bouleversant, trop profond. Pardon à tous ceux dont je n'ai pas montré la photo, j'en ai plus de sept cents, comment choisir ?

Je vous dis MILLE MERCIS pour tout ce que vous m'avez offert, merci infiniment pour votre gentillesse, votre amour de la langue française, votre tolérance.
Je garderai ces quelques jours dans mon cœur à jamais, vous êtes un trésor !

Et un immense monstrueux gigantesque merci à la formidable exceptionnelle adorable Blandine Yazbeck, responsable à l'institut français (et la maman des auteurs jeunesse), et à toute l'équipe de Samir éditions pour m'avoir permis de découvrir le Liban, Beyrouth et m'avoir archi chouchoutée ! 

Et trois GROS bisous (à la mode libanaise) à ma parfaite accompagnatrice, Nada !



S'il ne fallait qu'une photo pour illustrer ce billet, ne cherchez pas, le Liban, 
c'est cette petite fille.


dimanche 12 juillet 2015

Les écrinautes de Soufflenheim sur Neptune

On a décollé au mois de janvier. Les 5ème 1 du collège de Soufflenheim et leur super capitaine, Caroline Franck, ont embarqué dans une navette qui nous a conduits sur Neptune.
Avec Galaxine et Aérofrin, les héros de Galaxine et les anneaux de Saturne


on y a trouvé des diamants, des pirates mal élevés, et surtout, de l'aventure et beaucoup de rire !


Un jour, il faut bien revenir. 
Mais quand c'est avec un beau roman dans ses bagages, que l'on peut emporter à la plage en disant, c'est MOI qui l'ai écrit, avec mes copains de 5ème, l’atterrissage est plus facile.



Allez, les jeunes, on repartira peut-être ensemble, ailleurs...
En attendant, des milliers d'autres livres n'attendent que de vous emporter !






jeudi 26 mars 2015

Rencontre...

J'ai partagé cette anecdote sur un groupe lié à l'édition jeunesse et il a touché beaucoup de ceux qui l'ont lue, alors je vous la raconte ici aussi.

C'est un de mes meilleurs souvenirs de rencontres, avant un salon du livre. 

Petit atelier d'écriture d'une matinée dans une classe de CM2. 
Une élève au fond de la classe, surpoids, joues rouges, fagotée dans le pull sûrement tricoté par maman ou pire, par mamie, pantalon en velours. Vous voyez le tableau : pas le genre de fille populaire qui se lisse les cheveux le matin plutôt que de prendre le petit déjeuner. La campagne profonde (dit la fille qui vient d'un lieu-dit paumé du Pays D'auge).

L'exercice consistait en l'ajout d'une page dans "Le clown et la ballerine". Imaginer une péripétie dans le cirque et la rédiger en rimes.
Après quelques minutes, elle propose un mot en chuchotant. Il est bien, ce mot, il colle. Ah, une phrase, un peu plus haut. Et de plus en plus d'idées. 
Elle a les joues rendues cramoisies par l'excitation. Je la fais venir au tableau comme secrétaire, parce qu'on voit qu'elle se donne à fond et que ça n'est pas son habitude. Et que tout ce qu'elle dit est pertinent aussi, je ne suis pas complètement folle. 

Je surprends une grimace de l'instit. Aie, elle ne doit pas être très bonne en orthographe, pourquoi j'ai choisi la dyslexique de la bande qui va lui mettre la honte ? On ricane un peu dans les rangs.  Pas le genre à passer son temps dans les bouquins, la petite grosse, elle va se ridiculiser, on va bien se marrer.

Effectivement, au tableau, l'orthographe n'est pas au top, mais la mouflette est transfigurée, heureuse, volontaire. Moi, je ne demande rien de plus ! L'orthographe, je m'en fous, ce que je veux, c'est de la spontanéité et de l'envie.
L'atelier se termine, on a bien travaillé, tout le monde est content.

Le lendemain, qui vois-je traverser la tente du salon ? Ma petite demoiselle. Elle s'arrête devant ma table, traînant ses parents derrière elle. Fringués comme elle, joues rouges comme elle. On dirait des paysans du fin fond de ma Normandie natale, années 1980.
Si j'étais auteur, j'en rajouterais et je vous décrirais le père tordant son béret entre ses mains noueuses.

Les parents m'abreuvent de remerciements d'avoir fait participer leur fille, m'inondent sous un déluge de compliments, achètent la moitié de mes livres. Je suis aussi rouge qu'eux. Je n'ai pas fait grand-chose. J'ai profité de l'imagination de leur fille pour enrichir l'atelier, ça ne mérite pas tant. Ils l'encadrent, le sourire jusqu'aux oreilles. On dirait que c'est la première fois qu'elle est à l'honneur, la minette. 
Elle est boostée, veut tout lire, radieuse. Ses yeux brillent. Et là, je n'exagère pas. Vous savez ce que c'est quand vous êtes FIER et que vos yeux le disent ?

Alors la petite demoiselle, lira, lira pas ? Basculera dans la lecture ou pas ?  Cette rencontre aura-t-elle changé quelque chose dans sa vie ? Dans le regard que les autres ont sur elle ?


J'ai régulièrement assisté à cet éveil d'élèves peu scolaires, mais cet enfant m'a particulièrement touchée. 
Se souvient-elle de cette matinée, je ne sais pas mais, moi, je ne l'oublierai pas.

mardi 24 mars 2015

Ah, Paris...

Le week-end dernier, j'étais invitée par les éditions Talents Hauts au salon du livre de Paris.
Une première, puisque j'ai plus l'habitude de traîner ma plume et mes paillettes dans les petits salons régionaux que dans les grandes usines de type brouhaha, chaleur et migraine.

D'abord une table ronde sur le thème des aventurières, animée par Fred Ricou.
Il paraîtrait que j'ai dit des choses intéressantes.... mais rien n'est moins sûr quand on note l'air dubitatif de mon voisin, Alessandro Tota !



 
Remarquez également qu'on n'avait qu'une paire de lunettes pour deux, du coup, on alternait celui qui avait le droit d'avoir l'air intelligent.


Après une heure de défense de la cause féminine dans les romans ados, il faut tout de même rendre le micro puisque personne ne voulait entendre ma version de "à vélo, dans Paris, on dépasse les taxis". 

Après, dédicaces. Youpi !
Y a la queue, comme chez Marc Levy (presque).
Bizarre, cette phrase. Je la garde quand même.


Mais, elle vient du moyen-âge, la dame, avec sa plume et son cachet de cire ?
Elle l'a garée où, sa licorne ? Sur sa bague ? Oh, la vache, c'est de la magie !


Et pour finir, clou du spectacle, la dame des flammes entre en piste !
Au feu, les pompiers, le salon qui brûle, au feu, les pompiers, le livre brûlé !


Merci à Mélanie Decourt et Laurence Faron, mes deux charmantes éditrices pour leur accueil... et les photos prises sur le vif !

N'oubliez pas, si vous voulez que je vienne mettre le feu sur votre salon, envoyez-moi un petit mail !
(j'ai dit sur, je n'ai pas dit "dans" votre salon, je ne fais pas la pyromane à domicile, mes petits choux).



dimanche 1 février 2015

Soufflenheim - Collège Albert-Camus La tête dans les étoiles - Article DNA

Un bel article paru le 30/01/15 dans les Dernières nouvelles d'Alsace, pour retracer nos aventures dans l'espace intergalactique. On a l'air sérieux, là. Faut pas croire, on s'amuse beaucoup, surtout qu'on a le droit de dire caca de chameau... et pipi de gecko ! 


"Les élèves de la classe de 5e 1 du collège Albert-Camus vivent une expérience assez rare : plongés dans l’univers des lettres, ils se sont donnés pour mission d’écrire un livre avec l’aide d’un écrivain, Lenia Major.


Les idées fusent et les secrétaires de séance s’affairent pour noter les trouvailles des élèves guidés par Lenia Major. PHOTO DNA
Tout a commencé par la lecture du nouveau récit de Lenia Major, Galaxine et les anneaux de Saturne , avec leur professeur de français, Mme Franck.
L’histoire pleine d’aventures et d’humour a entraîné les élèves dans l’univers des planètes qu’ils ont exploré avec leur professeur de sciences physiques, Mme Zimmer.

Galaxine et Aérofrin

Après avoir invité l’auteur à une dégustation très spéciale de gâteaux qui semblaient venir d’ailleurs et rebaptisés «Chocomète» ou «Croust’étoiles», et d’un échange nourri de questions très précises sur le travail d’un auteur de littérature jeunesse, les élèves apprentis écrivains se sont lancés dans l’écriture de la suite des aventures des deux héros, Galaxine et Aérofrin.
Forts des connaissances acquises, ils ont suivi les conseils de Lenia Major pour élaborer le synopsis lors d’un brainstorming très fructueux. Et grâce à l’auteur, ils n’ont pas connu les affres de la page blanche, quand ils ont abordé l’écriture du premier chapitre, même s’il n’a pas été facile de trouver la première phrase du roman !

Repartir avec son livre

Les élèves se sont lancés, telle l’héroïne du livre, sans peur et avec humour dans cette aventure qui va se poursuivre encore quelques semaines.
Certains élèves particulièrement inspirés et aimant manier le crayon, ont commencé quelques esquisses.
Avec leur professeur d’arts plastiques, Mme Castel, ils illustreront leur récit, et d’ici la fin de l’année, chaque élève pourra repartir avec son livre. En attendant, il reste encore un bon bout de chemin à faire et de nombreux chapitres à rédiger, mais toujours la tête dans les étoiles."

dimanche 25 janvier 2015

Atelier d'écriture, Soufflenheim dans l'Espace pendant 2 mois !

Durant 8 semaines, une classe de 5ème du collège Albert Camus de Soufflenheim quitte l'Alsace pour s'envoler à bord du Moucheron, en compagnie de Galaxine et Aérofrin. 




S'inspirant de la première aventure, qu'ils étudient grâce à leur professeur de français, madame Franck, ils vont écrire leur suite. Les 16 heures dont nous bénéficions permettent un travail de longue haleine, très construit et étoffé. En parallèle, le professeur de physique en profite pour parcourir le système solaire, pendant que le professeur d'arts plastiques les guidera dans l'illustration de leur roman. Tout un projet de classe autour de Galaxine, qui en est très flattée !

Les élèvres ont tellement bien compris la philosophie de leur héroïne (ne rien faire l'estomac vide) que j'ai été accueillie autour d'un goûter où les élèves avaient rivalisé d'ingéniosité pour concocter des gâteaux en rapport avec le livre :

Les croust'étoiles


Le chocomète


Le Love cake


Il y avait également l'anneau de Saturne, qui a lui aussi disparu si rapidement et mystérieusement qu'on n'a pas eu le temps de le prendre en photo ! Pas besoin d'enquête, je vous livre les coupables, la main dans l'assiette !


Quand on a pris des forces, il est l'heure de faire fonctionner les méninges. Et l'imagination, cette classe n'en manque pas. On fait même le signe de la victoire à l'arrière, puisqu'après une heure et demie intense, on a rédigé tout notre synopsis !


A force de bonds sur toutes les planètes du système solaire, de glissades dans les trous noirs, de forage dans les noyaux, il est décidé à l'unanimité que l'aventure s'appellera Galaxine et les diamants de Neptune.
Au boulot, les deux secrétaires, il y a urgence ! Il ne nous reste que 30 minutes pour mettre en forme le chapitre d'introduction.


Je vous livre le début, en exclusivité interplanétaire !

Un  mystérieux vaisseau pénètre dans l’atmosphère neptunienne alors que l’aurore fait irradier la planète de diamants. Les Neptuniens endormis ne savent pas encore que le pachyderme qui survole leur planète va bouleverser leur existence paisible. À bord de l’engin, des hommes vêtus de combinaisons en cuir de loup d’Orcus s’agitent. Le chef, le doigt sur un gros bouton rouge, lance :
- Alors, les Camusprofs, prêts pour la fortune ? On leur balance notre petit cadeau ?

Voilà les "profs de Camus" transformés en méchants pirates, très bruts de décoffrage et bas de plafond, les Camusprofs. 
Je sens qu'on va bien rigoler...
Vivement la suite, mercredi prochain !

dimanche 21 septembre 2014

Librairies idéales, Strasbourg

Les "librairies idéales de Strasbourg" m'ont donné l'occasion de faire de formidables rencontres ce week-end.

D'abord Dominique Ehrengarth, de la librairie du même nom, située au début du Neudorf, à Strasbourg. Un libraire comme je les aime, passionné, vivant par, mais surtout pour le livre. A droite sur la photo.
Je le remercie pour son accueil, son implication et son sourire !



Il m'avait invitée en compagnie de Marwan Abdo-Hanna, directeur de Samir éditions. Comme c'est souvent, le cas, bien que travaillant avec lui et son équipe depuis plusieurs années, je n'avais jamais rencontré le grand chef en vrai !
Comme vous pouvez le voir, un homme vraiment charmant.


Pardon, je me suis trompée de photo !


Quand l'éditeur et l'auteur, ayant partagé un bibeleskäs dans une Winstub (allez, les jeunes on cherche sur google) et un pichet de blanc alsacien, se baladent dans la Petite France à Strasbourg, le selfie ne peut être que souriant et réussi.

En revanche, quand un monsieur que vous avez rencontré 15 secondes auparavant vous dit : "Mettez-vous contre le mur et souriez, soyez naturelle", voilà ce que ça donne.
La fille qui a un louis d'or sur la langue et qui ne le rendra pas. JAMAIS.
Allez-y, vous pouvez moquer, lâchez-vous.


Alors que d'autres ont manifestement fait ça toute leur vie...


Attention, maintenant, prenez une leçon de fayotage. Notez le regard admiratif de l'auteur captivé par l'éditeur. Vous pouvez clairement lire :
- C'est le plus grand, le plus beau, le plus intelligent, le plus drôle de tous les éditeurs et j'ai l'immense privilège de l'entendre parler en vrai, à moins d'un mètre de moi. Je suis captivée. Limite envoûtée. Je tendrais le bras, je pourrais même le toucher... Ma vie est désormais complète. 

Rassurez-vous mes très chers autres éditeurs et éditrices, je peux reproduire cette adulation à volonté et sur commande.


Parfois, l'éditeur vous dénonce.
- Oui, monsieur le libraire, c'est l'accusée ici présente qui a commis "Suffit la bagarre !". Qu'on la pende au présentoir du routard.
Voyez comme je peux également prendre un air innocent. Acteur studio.
- Comment ça ? Jamais de la vie ! Je n'étais même pas là quand le chevalier a attaqué le dragon avec ses huit lances.


Malheureusement, l'éditeur a des preuves... Il vous a photographiée en train de présenter votre bébé au monde entier.



COUPABLE a décrété le jury !
Tellement coupable que nous avons signé, avec des stylos à paillettes, sur le bord de l'Ill, un nouveau contrat pour un roman qui devrait paraître à l'automne 2015, une histoire de copains et de faon. Les cygnes étaient témoins, pas moyen de nier. L'aventure avec Samir éditions continue ! J'attends donc l'année prochaine, même heure, même endroit.

Ce furent deux belles après-midi, riches en moments partagés et en rires, ici avec Sylvie de Malthuisieux et Myrna Rougier. Les drôles de dames de Samir éditions !



Si vous voulez savoir qui est Charlie, envoyez-nous macarons et kouign aman, il se pourrait que l'on se laisse soudoyer...