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dimanche 3 mai 2015

Le début de la gloire !

Je vous avais raconté il y a quelques temps le défi lancé par la musique municipale de mon village : leur écrire un conte qui lie les musiques choisies.

Au goûter, voilà-t-y-pas (chassez la Normande, elle revient au galop) que je feuillette distraitement l'Appariteur, journal municipal mensuel déposé dans la boîte aux lettres.
Entre deux gorgées de thé au citron, je vole au-dessus des délibérations concernant le tri sélectif, le fleurissement des ronds-points et GLOU, m'étouffe-je et m'ébouillante-je.
De qui qu'on parle-t-y (la faute à la pluie qui tombe depuis 3 jours, je me sens repousser les bottes en caoutchouc et les branchies que j'ai mis 10 ans à perdre) ?

A quand la place, la rue ou le collège Lenia Major ? Je vous le demande !


Pour être honnête, je ne suis pas pour grand-chose dans ce magnifique moment musical.
Les musiciens, organisateurs et le conteur ont tout fait...

mardi 7 avril 2015

La fille aux licornes bien entourée !

Après avoir présenté comme "énorme coup de cœur" sur le site deslivresetvous (cliquez sur le lien pour lire la chronique)  La fille aux licornes,  Clémentine Pillon Vallée en parle dans sa rubrique vidéo consacrée à la Médiévale Fantasy.

Ascane et Météor en compagnie des Chevalier d'Emeraude, du clan des Otori et d'Eragon, c'est aussi fou qu'un cheval à corne !
Qu'on parle de leur aventure comme "un petit bijou" les fait hennir et galoper de bonheur dans la forêt d'Ampleterre.


Un grand merci pour cette mise en avant de ma trilogie licornière !



vendredi 27 mars 2015

Un concert plein de mystères...

A l'occasion de son concert annuel de printemps, la musique municipale de Soufflenheim m'a demandé de rédiger un conte fil rouge pour guider le public sur son chemin musical.
Un véritable défi de relier des musiques de film, des marches traditionnelles et la Salsa du démon !

Un moment très émouvant pour moi, grâce au conteur, aux musiciens qui ont joué le jeu avec enthousiasme, se sont prêtés à mes fantaisies et se sont déguisés pour surprendre l'assistance entre leurs morceaux exécutés avec brio. 


Un grand merci aux organisateurs, dont Evelyne et Daniel Huck pour leur confiance et leur implication !

On se retrouve l'année prochaine ?

jeudi 26 mars 2015

Rencontre...

J'ai partagé cette anecdote sur un groupe lié à l'édition jeunesse et il a touché beaucoup de ceux qui l'ont lue, alors je vous la raconte ici aussi.

C'est un de mes meilleurs souvenirs de rencontres, avant un salon du livre. 

Petit atelier d'écriture d'une matinée dans une classe de CM2. 
Une élève au fond de la classe, surpoids, joues rouges, fagotée dans le pull sûrement tricoté par maman ou pire, par mamie, pantalon en velours. Vous voyez le tableau : pas le genre de fille populaire qui se lisse les cheveux le matin plutôt que de prendre le petit déjeuner. La campagne profonde (dit la fille qui vient d'un lieu-dit paumé du Pays D'auge).

L'exercice consistait en l'ajout d'une page dans "Le clown et la ballerine". Imaginer une péripétie dans le cirque et la rédiger en rimes.
Après quelques minutes, elle propose un mot en chuchotant. Il est bien, ce mot, il colle. Ah, une phrase, un peu plus haut. Et de plus en plus d'idées. 
Elle a les joues rendues cramoisies par l'excitation. Je la fais venir au tableau comme secrétaire, parce qu'on voit qu'elle se donne à fond et que ça n'est pas son habitude. Et que tout ce qu'elle dit est pertinent aussi, je ne suis pas complètement folle. 

Je surprends une grimace de l'instit. Aie, elle ne doit pas être très bonne en orthographe, pourquoi j'ai choisi la dyslexique de la bande qui va lui mettre la honte ? On ricane un peu dans les rangs.  Pas le genre à passer son temps dans les bouquins, la petite grosse, elle va se ridiculiser, on va bien se marrer.

Effectivement, au tableau, l'orthographe n'est pas au top, mais la mouflette est transfigurée, heureuse, volontaire. Moi, je ne demande rien de plus ! L'orthographe, je m'en fous, ce que je veux, c'est de la spontanéité et de l'envie.
L'atelier se termine, on a bien travaillé, tout le monde est content.

Le lendemain, qui vois-je traverser la tente du salon ? Ma petite demoiselle. Elle s'arrête devant ma table, traînant ses parents derrière elle. Fringués comme elle, joues rouges comme elle. On dirait des paysans du fin fond de ma Normandie natale, années 1980.
Si j'étais auteur, j'en rajouterais et je vous décrirais le père tordant son béret entre ses mains noueuses.

Les parents m'abreuvent de remerciements d'avoir fait participer leur fille, m'inondent sous un déluge de compliments, achètent la moitié de mes livres. Je suis aussi rouge qu'eux. Je n'ai pas fait grand-chose. J'ai profité de l'imagination de leur fille pour enrichir l'atelier, ça ne mérite pas tant. Ils l'encadrent, le sourire jusqu'aux oreilles. On dirait que c'est la première fois qu'elle est à l'honneur, la minette. 
Elle est boostée, veut tout lire, radieuse. Ses yeux brillent. Et là, je n'exagère pas. Vous savez ce que c'est quand vous êtes FIER et que vos yeux le disent ?

Alors la petite demoiselle, lira, lira pas ? Basculera dans la lecture ou pas ?  Cette rencontre aura-t-elle changé quelque chose dans sa vie ? Dans le regard que les autres ont sur elle ?


J'ai régulièrement assisté à cet éveil d'élèves peu scolaires, mais cet enfant m'a particulièrement touchée. 
Se souvient-elle de cette matinée, je ne sais pas mais, moi, je ne l'oublierai pas.

mardi 24 mars 2015

Ah, Paris...

Le week-end dernier, j'étais invitée par les éditions Talents Hauts au salon du livre de Paris.
Une première, puisque j'ai plus l'habitude de traîner ma plume et mes paillettes dans les petits salons régionaux que dans les grandes usines de type brouhaha, chaleur et migraine.

D'abord une table ronde sur le thème des aventurières, animée par Fred Ricou.
Il paraîtrait que j'ai dit des choses intéressantes.... mais rien n'est moins sûr quand on note l'air dubitatif de mon voisin, Alessandro Tota !



 
Remarquez également qu'on n'avait qu'une paire de lunettes pour deux, du coup, on alternait celui qui avait le droit d'avoir l'air intelligent.


Après une heure de défense de la cause féminine dans les romans ados, il faut tout de même rendre le micro puisque personne ne voulait entendre ma version de "à vélo, dans Paris, on dépasse les taxis". 

Après, dédicaces. Youpi !
Y a la queue, comme chez Marc Levy (presque).
Bizarre, cette phrase. Je la garde quand même.


Mais, elle vient du moyen-âge, la dame, avec sa plume et son cachet de cire ?
Elle l'a garée où, sa licorne ? Sur sa bague ? Oh, la vache, c'est de la magie !


Et pour finir, clou du spectacle, la dame des flammes entre en piste !
Au feu, les pompiers, le salon qui brûle, au feu, les pompiers, le livre brûlé !


Merci à Mélanie Decourt et Laurence Faron, mes deux charmantes éditrices pour leur accueil... et les photos prises sur le vif !

N'oubliez pas, si vous voulez que je vienne mettre le feu sur votre salon, envoyez-moi un petit mail !
(j'ai dit sur, je n'ai pas dit "dans" votre salon, je ne fais pas la pyromane à domicile, mes petits choux).



dimanche 15 février 2015

Bibliographie en un clic

C'est nouveau, c'est tout simple :
Retrouvez désormais l'essentiel de la bibliographie directement dans la barre d'accueil !


Cliquez ensuite sur la couverture du livre qui vous intéresse et découvrez les résumé, éditeur, format, ISBN et tout le tintouin...
Bonne visite !


jeudi 15 janvier 2015

Des licornes et des dragons !

Elle est ressortie hier, mercredi 14 janvier, en intégrale. Les trois tomes, la rencontre, la poursuite et l'affrontement, réunies dans La Fille aux Licornes, logique, avec une nouvelle couverture, bien sombre et intrigante. 


Histoire de donner envie de l'attraper sur une pile. En plus, y a le logo Talents Hauts dessus, pourquoi hésiter plus longtemps ?

- Mais qu'est-ce qu'il y a dedans ? 
- Des licornes ! Waaa, c'est trop la classe, les licornes. 
- Et une licornière. 
- Arrête, ça n'existe pas les licornières ! Seuls les hommes ont le droit d'approcher les licornes. 
- NON ! Et c'est tout l'enjeu du bouquin, mon petit chou à la crème.

En ces jours troublés, rappelons que les femmes sont les égales des hommes.
- Arrête ! Les femmes les égales des hommes, pornawak !
- SI ! Et les licornes femelles sont les égales des mâles. T'en as le coin, tout bouché, mon petit caramel au beurre salé, n'est-ce pas ?

Puisque nous en sommes à parler de jours troublés, je vous rappelle que SUFFIT LA BAGARRE ! est toujours disponible chez Samir éditions. En français et en arabe.


Quand un chevalier rencontre un dragon, ça fait des étincelles. Quand un dragon est en vue, le chevalier voit rouge.
Mon petit chevalier, s'il était temps de traiter les gens autrement ?

Pourquoi ne pas lire et relire ce livre aux enfants, de la maternelle au primaire ? Un grand et bel album illustré par Mazen Kerbaj, pour expliquer qu'on peut être très différent et ne pas se taper dessus. 
Avec un peu de douceur, il peut arriver de belles surprises !





dimanche 16 novembre 2014

Zacchary l'ourson précoce, Tibo et le mage Dyslexis... et leurs copains

Dans la vie d'un livre et celle de son auteur, il y a beaucoup de phases.
L'idée, la réflexion, l'écriture, la mise en forme, la publication et ensuite, le livre vit sa petite vie de livre. Avec plus ou moins de succès. De succès commercial, de succès auprès des critiques, de succès auprès des lecteurs. Tout cela n'étant pas forcément lié.
Mais aujourd'hui, j'ai envie de parler de deux livres très particuliers, Zacchary l'ourson précoce et Tibo et le mage Dyslexis. 



Certes, ce ne sont pas des livres "grand public", on ne les trouve pas en tête de gondole à la FNAC, d'ailleurs, on ne les trouve que dans ma petite boutiquette. Ils ne me rendront pas riche, ni célèbre, je ne gagnerai aucun prix avec.
Mais grâce à ces livres, je reçois très souvent des courriers de mamans (désolée, les papas, je n'ai reçu qu'un mail de vous), des courriers spontanés, écrits à cœur ouvert, de maman à maman sans doute, mieux, de maman d'enfant qui souffre à maman d'enfant qui a souffert.

J'ai reçu un de ces courriers hier. Il m'a particulièrement émue et m'a mis les larmes aux yeux, je l'avoue. J'avais envie de le partager avec vous, parce qu'une fois de plus, un album des éditions D'abord des Enfants a changé quelque chose pour un enfant ou une famille, leur a apporté matière à discussion et, j'espère, un peu de réconfort. 
Quand on est différent, on n'a pas envie d'être seul. C'est rassurant de savoir qu'on est des milliers à rencontrer les mêmes difficultés. Zac et Tibo sont là pour le dire aux petits bouts, c'est leur mission de chevaliers de papier !

Recevoir un témoignage comme celui-là, peut-on rêver meilleure récompense, quand on est auteur ? 
J'arrête de digresser et je vous laisse lire le mail de cette maman, avec son autorisation !
L'objet du mail était "remerciements", c'est moi qui la remercie pour ce partage.

J ai récemment commande votre livre sur les recommandations du psychomotricien qui suit mon fils âgé de 4ans et qui est hpi.
Tout d abord je voulais sincèrement vous remercier pour toutes les petites attentions que vous avez pris le soin de mettre en œuvre, il a reçu votre livre comme un véritable cadeau : le badge, la petite carte, le mot écrit de votre main, tout y était d emblée pour le sensibiliser sur le fait que c était un livre un peu spécial....comme lui....
La première lecture de votre livre fut pour mon fils des plus difficiles, d'autant qu on l'a découvert ensemble, je l'ai donc lu textuellement et là...des larmes sont sorties coulant délicatement sur ses petites joues...." Maman pourquoi sa ma maîtresse elle ne l'aime pas? Pourquoi il n a pas d'amis ? Pourquoi quand on est blessé il faut pas le dire ?
Nous avons donc longuement échange suite a cette première lecture, en lui expliquant que lui il avait de la chance, sa maîtresse était gentille et lui permettait d apprendre plein de choses et répondait a ses questions mais que zacchary il n'a pas eu de chance.
Puis nous avons parle des points communs qu'il avait avec zacchary, le regard des autres sur lui, le fait qu'il a peu d amis, son cerveau un peu spécial, ses problèmes de sommeil, que c est souvent à lui d essayer de comprendre les autres et de s'adapter....
Depuis le jour ou nous avons reçu votre livre, alors qu'il ne me demandait plus de lire un livre depuis des mois le soir avant de se coucher, et encore moins de relire 2 fois la même histoire, tout a changé....
Je suis " de corvée" tous les soirs et me dois de lire le livre en entier chaque soir . En fait c'est faux, nous le lisons ensemble car il le connaît absolument par cœur, et m'arrête régulièrement pour me dire, attends, cette page c'est moi qui la lit et il se met a réciter à la virgule prêt votre livre.....
Je me suis juste permis de changer un passage, celui ou zacchary demande a mr psycholo si c est bien d'être precoce, je n arrive pas a lire " ça dépend" ...je le transformer donc directement en oui...a 4 ans, je ne souhaite pas qu'il me demande pourquoi ça peut-être embêtant car je serai obligée de lui expliquer....
 Je trouve votre livre parfaitement adapté à l âge de mon garçon et aimerait qu il y en ait un pour chaque tranche d âge comme celui ci...par exemple cp, ce2, etc.... Car je pense que ce sont des étapes différentes avec des problématiques différentes et ai vu l'existence de livres pour enfant à partir de 8 ans et pas avant.
Enfin, les petites questions de la fin, les jeux caches dans les pages, il adore....
Bref, vous faites désormais partie de notre nouveau rituel du soir...

dimanche 21 septembre 2014

Librairies idéales, Strasbourg

Les "librairies idéales de Strasbourg" m'ont donné l'occasion de faire de formidables rencontres ce week-end.

D'abord Dominique Ehrengarth, de la librairie du même nom, située au début du Neudorf, à Strasbourg. Un libraire comme je les aime, passionné, vivant par, mais surtout pour le livre. A droite sur la photo.
Je le remercie pour son accueil, son implication et son sourire !



Il m'avait invitée en compagnie de Marwan Abdo-Hanna, directeur de Samir éditions. Comme c'est souvent, le cas, bien que travaillant avec lui et son équipe depuis plusieurs années, je n'avais jamais rencontré le grand chef en vrai !
Comme vous pouvez le voir, un homme vraiment charmant.


Pardon, je me suis trompée de photo !


Quand l'éditeur et l'auteur, ayant partagé un bibeleskäs dans une Winstub (allez, les jeunes on cherche sur google) et un pichet de blanc alsacien, se baladent dans la Petite France à Strasbourg, le selfie ne peut être que souriant et réussi.

En revanche, quand un monsieur que vous avez rencontré 15 secondes auparavant vous dit : "Mettez-vous contre le mur et souriez, soyez naturelle", voilà ce que ça donne.
La fille qui a un louis d'or sur la langue et qui ne le rendra pas. JAMAIS.
Allez-y, vous pouvez moquer, lâchez-vous.


Alors que d'autres ont manifestement fait ça toute leur vie...


Attention, maintenant, prenez une leçon de fayotage. Notez le regard admiratif de l'auteur captivé par l'éditeur. Vous pouvez clairement lire :
- C'est le plus grand, le plus beau, le plus intelligent, le plus drôle de tous les éditeurs et j'ai l'immense privilège de l'entendre parler en vrai, à moins d'un mètre de moi. Je suis captivée. Limite envoûtée. Je tendrais le bras, je pourrais même le toucher... Ma vie est désormais complète. 

Rassurez-vous mes très chers autres éditeurs et éditrices, je peux reproduire cette adulation à volonté et sur commande.


Parfois, l'éditeur vous dénonce.
- Oui, monsieur le libraire, c'est l'accusée ici présente qui a commis "Suffit la bagarre !". Qu'on la pende au présentoir du routard.
Voyez comme je peux également prendre un air innocent. Acteur studio.
- Comment ça ? Jamais de la vie ! Je n'étais même pas là quand le chevalier a attaqué le dragon avec ses huit lances.


Malheureusement, l'éditeur a des preuves... Il vous a photographiée en train de présenter votre bébé au monde entier.



COUPABLE a décrété le jury !
Tellement coupable que nous avons signé, avec des stylos à paillettes, sur le bord de l'Ill, un nouveau contrat pour un roman qui devrait paraître à l'automne 2015, une histoire de copains et de faon. Les cygnes étaient témoins, pas moyen de nier. L'aventure avec Samir éditions continue ! J'attends donc l'année prochaine, même heure, même endroit.

Ce furent deux belles après-midi, riches en moments partagés et en rires, ici avec Sylvie de Malthuisieux et Myrna Rougier. Les drôles de dames de Samir éditions !



Si vous voulez savoir qui est Charlie, envoyez-nous macarons et kouign aman, il se pourrait que l'on se laisse soudoyer...

dimanche 9 mars 2014

Dansez jeunesse !

Un peu de teasing ?

Voici un projet qui m'a amusée pendant plusieurs mois et dont je peux vous montrer quelques extraits, car il avance à grand pas, même pas chassés, sous les crayons de Kabouki.

Il s'agit d'un gros recueil (environ 110 pages), de la même taille qu'Alexine petite magicienne, aux éditions Hemma également.
Sept histoires de ballerines, accompagnées par leurs professeurs de danse, participent dans un château à la colo "Danser tout l'été".

J'espère que, très bientôt, Giulia, Rose, Aïcha, Maëlle, Agathe et Janna vous feront partager de bons moment. Elles s'amusent, rient, se chamaillent, tremblent parfois. 
Mais elles dansent TOUJOURS ! 





mardi 17 décembre 2013

Une lectrice étonnante...

Si vous ne connaissez pas Devant chez moi, un album illustré et inspiré par Sandrine Lhomme, aux éditions Balivernes, laissez-moi vous en parler un peu.

Devant chez moi, il n'y a pas de jardin fleuri, rien que des murs gris et des voitures pourries.
Mais un beau matin, quelqu'un fait toc-toc à ma fenêtre. C'est une tourterelle qui vient faire son nid dans la jardinière de ma fenêtre. Depuis ce jour, tout commence à changer. Je prends soin d'elle et je l'aide à veiller sur ses oeufs. Un jour, elle partira, mais tous mes amis ont depuis installé eux-aussi des jardinières sur leur rebord de fenêtres. La ville prend des couleurs. Tout ceci grâce à cette petite tourterelle.



Un jour de printemps, Sandrine m'a envoyé les photos d'une tourterelle qui avait élu domicile dans sa jardinière, pour y déposer, quelques jours plus tard, de jolis œufs. Cette histoire m'a amusée et émue. Elle m'a aussi fait penser aux sauvetages de hérissons, lapereaux ou autres merles de mon enfance.
J'ai voulu la romancer pour rappeler que nos villes ne sont pas seulement un assemblage de murs tristes et gris, de fenêtres fermées et sans couleur. Avec un peu d'effort, la nature peut embellir notre vie de tous les jours, même au cœur de nos cités.

Tout cela pour vous raconter une anecdote adorable.
Il y a quelques jours, j'ai virtuellement fait la connaissance d'Hélène Suzzoni, auteur également. Elle m'a parlé de Vévé, sa pigeonne de compagnie. Je lui ai suggéré de découvrir Devant chez moi.

Elle a eu la gentillesse de m'envoyer des photos de Vévé, qui ne perd pas une miette de l'histoire de sa cousine tourterelle. J'adore ces photos ! On sent la concentration de Vévé, qui écoute attentivement sa maman !


 On l'entendrait presque dire :
- Vas-y, tourne la page !  C'est quoi la suite ? Ça se termine bien ??? Y a pas de chat, hein ?


Dis, Vévé, si je suis en panne, tu me prêtes une plume ?

Vous ne trouvez pas que mes lectrices sont exceptionnelles et absolument magnifiques ?


jeudi 28 novembre 2013

Tu vois ce que j'en fais... ?

Il faut toujours positiver, voir la vie en rose, avec des petits cœurs et surtout rigoler.

Alors hier, prise d'une envie de rangement, je me suis attaquée à mon trieur à papiers, y retrouvant deux lettres standards de refus d'éditeurs, que la plupart des auteurs, hormis JK Rowling et Jean-Luc Luciani connaissent bien :

Madame, Monsieur, 
Nous vous remercions d'avoir pensé à nous pour envoyer votre manuscrit. Il a retenu toute notre attention. Malheureusement, malgré ses indiscutables qualités, il ne nous a pas paru convenir à notre ligne éditoriale.
Vous assurant de notre plus vive considération,...

Pour les non auteurs, qui croiraient qu'ils étaient vraiment contents et que le manuscrit avait vraiment des qualités, je traduis :

Yo !
Pourquoi tu m'envoies ta daube ? Tu crois que j'ai que ça à faire de lire tes délires ? On n'en veut pas de ton projet de looser. D'ailleurs, on l'a même pas ouvert, tu vois, on te le renvoie nickel chrome même pas griffé, ni plié. On n'a même pas posé notre tasse de café dessus, c'est dire si on te respecte. Allez, ciao, à la relisure (si on s'en fout, ça fait au moins vivre la Poste).

Oui, il arrive que le manuscrit ait l'air de ne jamais avoir été sorti de l'enveloppe, sauf pour se glisser dans une autre.

Songeant à ces histoires de lettre type que signe le stagiaire de 4ème envoyé là parce qu'il n'a pas trouvé de place chez le véto ou à la crèche, et à mes manuscrits encore vierges, j'ai pris une décision qui n'amuse que moi, mais n'est-ce pas l'essentiel, quand on reçoit un non indifférent dans la poire ?

A partir de ce jour, tous les refus types (non mail of course, et ils sont de plus en plus fréquents) seront transformés par mes doigts agiles en origamis mignons.

Voici les deux premiers :



Gentils éditeurs, n'hésitez pas, désormais, à m'envoyer vos refus sur du papier japonais, ça fera tellement plus kawaï sur mon étagère. Soyez joyeux, inventifs, colorés, le monde n'est pas noir et blanc, fidediou !

mercredi 13 novembre 2013

Une case de vide ?

Une première pour moi qui ai le clavier bavard et l'histoire à rallonges : l'exercice du strip en 3 cases.

Laurent Pinaud, alias Piou Piou m'a proposé de lui écrire de petits scénarios pour le magazine de l'agglomération de Royan Caramag.
Pourquoi m'a-t-il choisie ? Seul Crabi, son personnage fétiche le sait. Mais, enfermé dans sa carapace, il refuse de s'exprimer à ce sujet.

Allez, je vous sens impatients, je ne fais pas ma timide et je vous montre notre strip d'automne.



Le strip d'hiver a été réalisé cette semaine, sans que personne ne s'enrhume, je vous rassure.
A suivre donc...

mardi 15 octobre 2013

Drame de la 6ème

Je n'évoque pas souvent ma vie privée, mais aujourd'hui a eu lieu un drame familial.
Mon fils revient avec un 11.5 en français. D'où deux heures de pleurs.
Et pourquoi ce drame ?
Parce qu'il y a eu interro sur le livre que les élèves devaient lire :





Une interro comportant 20 questions sur le livre, un point par bonne réponse. Donc, mon loupiot a eu onze bonnes réponses et demie. Catastrophe, pour lui qui surveille chaque jour sa moyenne.


Voilà ma réflexion : on demande à des élèves de lire seuls un livre à la maison. On leur balance par surprise vingt questions parfois sur des détails du livre, vu qu'il faut noter sur vingt. C'est génial, ça fait vachement avancer le schmilblick et ils en ressortent avec une passion dévorante pour ce livre et, généralisons, pour la lecture et leur cours de français.
Je ne critiquerai pas plus la méthode, j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour le corps enseignant.

Mais, S'IL VOUS PLAIT, professeurs qui passez par là, si vous traitez la littérature jeunesse de cette manière, OUBLIEZ mes livres.
Je ne veux pas faire pleurer les enfants. Moi, ce que j'aime entendre, c'est : votre livre, il se lit tout seul. Ton livre, il m'a bien fait rire. Je l'ai adoré, parce que je me suis reconnue dans le héros ou l'héroïne. Ou même, je ne l'ai pas aimé parce que les pirates, les princesses ou les lévriers bleus, ce n'est pas mon truc.

Petit bouchon ou choupinette qui me lis (ou sa maman ou son papa), je me contrefous que tu te souviennes du surnom du copain de la sœur de machin à la page 33, parce que je l'ai oublié aussi.
Si tu as kiffé grave mon histoire, si tu as un regret parce que tu es arrivé à la dernière page, si tu as frémis, si tu es tombé amoureux (se), si tu as envie de lire un autre livre après, parce que tu as "trop" aimé, tu as fait de moi l'auteur la plus heureuse.

NE PLEURE PAS, sauf de rire ou de chagrin avec les personnages.
NE PLEURE PAS A CAUSE DE MOI, s'il te plaît, même si tu as eu 2. Là, c'est  plutôt à moi de pleurer, parce que mon histoire t'aura laissé complètement indifférent. Alors, promis, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois. 
Et madame Morgenstern, je pense qu'elle n'a jamais voulu faire pleurer les élèves de 6ème non plus...

dimanche 29 septembre 2013

Sandhaas d'or 2013

Pour tous ceux qui ne parlent pas l'alsacien, le titre de ce post est bien nébuleux.
Le Sandhaas d'or, chers amis, c'est le lièvre des sables d'or. Est-ce que ça vous éclaire ? Si vous n'habitez pas le nord du Bas-Rhin, je vous vois encore perplexes.

Cessons ce suspense insoutenable ! Le Sandhaas d'or est une distinction décernée chaque année par la Jeune Chambre Economique de Haguenau à différentes catégories de nominés. Il récompense des structures et citoyens qui ont agi remarquablement pour leur territoire.


Quelle ne fut donc pas ma surprise, si peu remarquable que je suis, d'être contactée par Vincent Lang, président de la JCE, pour m'annoncer que j'étais nominée dans la catégorie Loisirs et Détente. Les autres lauréats avaient créé un jeu, le Cubion, et la plus grande grille de mots croisés du monde.

Je suis donc allée à cette cérémonie en ne sachant pas à quoi m'attendre, plus habituée aux classes de minots qu'aux grandes cérémonies avec des personnes importantes, maires, députés, entrepreneurs, industriels... en costumes et tailleurs. Pour être tout à fait honnête, je craignais de m'ennuyer en écoutant des discours sans fin et surtout sans intérêt.
Re-surprise ! Car, s'il y eut beaucoup de discours, j'ai été captivée par les nominés aux trophées de l'innovation et aux Sandhaas d'or, tous passionnés, enthousiastes, investis, motivés... Leur envie rendait leurs métiers et inventions, par franchement sexy sur le papier, très concrets et intéressants. 
En ces temps de crise et de morosité, ça fait du bien de voir des gens qui entreprennent et qui mettent leurs idées en route, en défiant les problèmes qui se mettent sur leur chemin.

Rere-surprise, le jury m'a décerné le Sandhaas d'or 2013. Un grand merci à ses membres et aux organisateurs.



Je suis repartie tard , après des rencontres enrichissantes... et un sac des deux jeunes femmes lauréates de la catégorie Jeunes talents économiques.
Allez visiter le site de leur marque, Dosch (sac en alsacien). Leur idée est excellente, le modèle économique très dans l'air du temps.


Et voici le vase remis aux lauréats ! On n'y mettra pas un lièvre, mais pourquoi pas un bouquet de roses ?



mercredi 26 juin 2013

Zacchary l'ourson précoce, Tibo et le mage Dyslexis, un album pour les enfants dyslexiques chez l'imprimeur !

Par un beau matin, (comme le ciel bleu le prouve), mon imprimeur m'a appelée. Depuis quelques jours déjà, j'attendais de ces nouvelles, accrochée au téléphone comme une ado !

Malgré la courte distance (2km), j'ai sauté dans ma voiture. Parce qu'à vélo, les 12 cartons, c'est pas évident à porter. Et mon chien refuse toujours de tirer une carriole.


A l'intérieur, les presses sont à l'arrêt...


Les livres sont déjà sortis depuis quelques jours, ont été collés et sont secs.



Mais on s'active encore sur les Tibo et le mage Dyslexis qui ne sont pas tous coupés.
Heureusement que le massicot est bien réglé, ça ne se fait pas de couper la tête du héros ni de sa licorne, monsieur !


Un petit peu d'exercice pour mettre les cartons dans le coffre (et les ressortir).


Et les voilà ! Très beau, couleurs fidèles aux travail de Yann et Laetitia.


Ils sont prêts à rejoindre les petits lecteurs, ils espèrent même les aider, leur apporter espoir et réconfort. Pour tout dire, j'ai un peu tardé à mettre mon blog à jour, beaucoup ont déjà rejoint une table de chevet accueillante.

Vous ne les connaissez pas encore ?






mercredi 20 mars 2013

La récap !

J'avais, pour une fois, quelques minutes "à perdre".
Alors, je me suis dit, puisqu'on me demande souvent une biblio, autant en faire une en image.
Voilà donc "en vrac", la récap des albums et romans parus, hors collectifs, parascolaire et presse.

Une petite dizaine d'années de travail et le plus souvent une dizaine d'années de belles surprises, de  chouettes rencontres ou même d'amitiés !

Pourvu que ça dure...



jeudi 28 février 2013

La fille aux licornes sur France Bleue Alsace

Olivier Dannel, journaliste de la matinale de France bleue Alsace a la gentillesse de relayer mon actu.
Il avait déjà parlé de la série du Prince des Maudits, ancrée géographiquement et historiquement en Alsace.

Cette fois, je partage avec vous une petite interview sur la trilogie de la Fille aux licornes.
Qui est-elle, d'où vient-elle... ? Vous en saurez un peu plus en écoutant ces quelques minutes de conversation !