Je sais, ça fait longtemps que je n'ai pas alimenté ce blog, partageant plus sur FB, où la mise en ligne est beaucoup plus rapide. Mea culpa, petit blogounet !
Je reviens avec une belle nouvelle pour CAPTIFS, un roman fantastique (dans tous les sens du terme), aux éditions Samir.
Comme son grand frère CABALLERO, chez le même éditeur, Captifs prend goût à rafler les prix !
C'est donc cette semaine, à Douai, dans le cadre du Salon du livre jeunesse, organisé par l'association Brouillons de Culture, que j'ai pu rencontrer 14 classes, excusez du peu, autour de plusieurs livres, dont CAPTIFS.
Et recevoir le Prix Gayant Lecture !
La statue Madame Gayant (il ne me reste plus qu'à gagner à nouveau le prix pour recevoir le Monsieur Gayant), à côté du roman, trop la classe !
Une salle magnifique, ancien collège de Jésuites, pour recevoir le prix, ça le fait, non ?
Les élèves avaient beaucoup travaillé, menés d'une main de maître par leurs professeurs de français et professeurs documentalistes. Des supers chouettes rencontres, des supers chouettes élèves, des supers chouettes profs !
Bref, c'était... SUPER CHOUETTE !
Scénettes, boîtes mystères, questions pertinentes (et parfois impertinentes !), illustrations... j'ai encore été gâtée. Et lourdement chargée dans le train de retour.
Les primaires de Stéphane Deudon ont imaginé la carte du Sanctuaire de Nienor, un roman fantasy, qu'ils ont dévoré. Ils ont même dessiné les animaux imaginaires qui n'étaient pas illustrés dans le livre. Un boulot de fou, que je vais garder précieusement dans ma malle aux souvenirs.
Une surprise sur le salon : une institutrice dont je n'ai pas rencontré la classe vient me présenter leur production sur le recueil L'île aux aventures, chez Hemma éditions.
Pardonnez-moi, maîtresse, je n'ai pas réalisé que je mettais le tableau trop haut, je suis un peu grande et j'ai tendance à l'oublier...
Mais tout ce bonheur ne serait pas possible sans les merveilleux et merveilleuses bénévoles (surtout des dames, il faut l'avouer) de l'association Brouillons de Culture. Dynamiques, hyperactives, toujours souriantes, aux petits soins pour tous les auteurs/illustrateurs.
Sur le pied de guerre dès potron minet, présentes dans la bonne humeur jusqu'au soir !
Un immense merci à vous ! Si mon héros, Sean, a le pouvoir de lire l'histoire des objets, vous avez le DON de partager sans relâche la lecture, et ça, c'est beaucoup beaucoup plus extraordinaire !
L'accueil du Nord, ce n'est pas une légende, on en repart reboosté par la chaleur, l'enthousiasme, la gentillesse et la simplicité de tous.
Son Royal Casino, où deux barrières seulement me séparent de Bond, James Bond.
ET SON PRIX PAUL LANGEVIN !
Vous ai-je dit que Caballero faisait partie de la sélection 2017/2018 des Alpes Maritimes ? Qu'il y a avait plus de 30 collèges participants ? Plus de 500 votants ?
Oui, vraiment, je vous l'ai dit 256 fois ? Vous exagérez les amis, mettons 35 fois...
Le 31 mai, le grand jour est arrivé. Dans le Centre des Congrès de Mandelieu-La-Napoule, les maîtres de cérémonie déclarent ouverte la journée de remise du Prix.
Ils sont presque 600 collégiens et leurs professeurs, le maire, des députés, sénateurs, adjoints à la culture, tout ce qui peut porter costume et tailleur dans les Alpes Maritimes est présent.
Amélie, l'attaché de presse des éditions Samir et moi avons mis nos belles robes pour faire genre "non non, on n'est pas impressionnées, nous on gère ça super bien, vous savez, tous les samedis soirs, on est chez l'ambassadeur"...
En fait, moi, j'ai les pouèt grave, les mains moites, le cœur qui bat à 403.
Toute la matinée, entre les questions aux auteurs présents (Mikael Thévenot, Ahmed Kalouaz, Xavier-Larent Petit) les collégiens vont enchaîner spectacles représentant les cinq livres en lice, vidéos délirantes à base de trailers ou de parodies d'émissions de téléréalité.
Ils se sont lâchés !
J'ai le grand plaisir de revoir via un court duplex skype les élèves du lycée Lyautey de Casablanca et leur professeur Sylvie Santerne !
A un moment, quand faut y aller, faut y aller... Il faut l'annoncer, ce lauréat que les collégiens attendent dans une ambiance de Parc des Princes !
Monsieur Leroy, le maire, fait un beau discours pour remercier et encourager les jeunes qui ont participé. Bernard Brochant, patron de Publicis, attend son tour. Du haut de l'expérience de ses 80 ans, il leur lance "Soyez fous !", recevant une ovation !
ET VOILA ! CABALLERO EST LAUREAT !
(c'était couru d'avance, vu que c'était le seul livre dont le titre rimait avec lauréat. Non ? C'est pas comme ça que ça marche ???)
Bien sûr, je ne suis pas émue du tout, je ne bafouille pas mon discours, je ne mets pas des euh partout...
Si vous voulez voir le désastre, c'est là (clic). Comme ça, après, vous pouvez dire "vaut mieux qu'elle continue à écrire, vu comment elle parle". Et encore, je n'ai pas chanté !
Avant d'attaquer 290 selfies et plus d'autographes qui m'ont fait croire pendant quelques minutes que j'étais Beyoncé, une jolie photo !
Une interview vidéo, des photos officielles où l'on pourrait penser que j'explique des choses hyper intéressantes, alors que ceux qui me connaissent gloussent à cette idée !
Merci au Département des Alpes Maritimes qui m'ont fourni ces belles photos.
Avant de se quitter, un quizz pour élire le collège qui sait tout sur tous les livres. Les questions sont super pointues. Ils ont retenu des détails hallucinants, ils sont à fond, ils connaissent les romans mieux que leurs auteurs, ils défoncent les buzzers.
Chapeau les jeunes !
Et puis la journée est finie, le tourbillon s'évanouit, je me retrouve à l'aéroport, avec mon "trophée".
Je songe à me l'accrocher autour du cou, pour jouer à l'auteur célèbre.
Mais ça ferait peut-être un peu Saint Bernard... et finalement, ce qui importe, c'est la passion des élèves qui ont participé, le fait qu'ils aient lu, aimé, analysé nos livres.
Si ce prix me touche, c'est parce que Caballero représente les valeurs qui m'importent : l'amitié, l'entraide, la résilience, la lutte contre la cruauté infligée aux animaux.
Les élèves l'ont choisi, apprécié, se sont identifiés, c'est un message plein d'espoir pour l'avenir.
Un immense merci à ceux sans qui cette manifestation n'existerait pas, les bibliothécaires, professeurs, professeurs documentalistes, bénévoles, responsables culturels...
Et surtout, surtout à Delphine Stella, responsable de la section livre jeunesse de la médiathèque départementale des Alpes Maritimes, qui s'est donnée sans compter tout au long de l'année pour que cette journée finale soit une fête absolue pour les collégiens. Une ambiance de folie comme ça, je n'avais jamais vu.
BRAVO !
Et bravo aussi les jeunes, vous êtes extraordinaires. Je dirai comme Bernard Brochand, "Soyez fous !",
mais j'ajouterai, suivez l'exemple du héros de Caballero, Genaro :
Jeudi au centre des congrès de Mandelieu La Napoule, grande journée de remise du Prix Paul Langevin, devant plus de 500 collégiens, leurs professeurs, monsieur Charles Ange Ginesy, président du département des Alpes Maritimes, et madame Delphine Stella, responsable section livre jeunesse de la médiathèque départementale.
Un très très beau programme en perspective, plein d'émotion, pour une belle sélection de romans et des élèves passionnés que j'ai pu rencontrer pour certains il y a quelques semaines.
Et un duplex avec le lycée Lyautey de Casablanca où j'avais eu la chance d'être reçue. Youpiiiiiii !
CABALLERO sera-t-il lauréat ? Suspense.
Sa grande victoire : avoir été tant lu, avoir ému, avoir mobilisé.
C'était il y a quelques jours, à Nice et Mandelieu.
Sous des trombes d'eau dignes des chutes du Niagara, les collégiens ont bravé les éclairs et la grêle pour venir parler de Caballero, des galgos, des galgueros, du métier d'écrivain.
Ce livre est vraiment particulier, je m'en rends compte à chaque rencontre, car il remue ses lecteurs.
La dérive du héros, sa souffrance, sa capacité à rebondir, sa résilience, l'entraide, l'amitié, la maltraitance animale, l'injustice, le soupçon d'amour sont des ingrédients qui ne laissent pas indifférents. C'est un bonheur pour l'écrivain d'avoir profondément touché celui qui le lit.
Bien vite, on oublie les questions rédigées sur une feuille pour rebondir sur celle du copain ou de la copine.
Les collégiens écoutent les réponses, s'écoutent entre eux, lèvent haut la main.
Des signes qui ne trompent pas. Leur intérêt est là, et leur concentration reste présente durant tous nos échanges. Les profs participent également.
Finalement, un auteur, c'est une personne normale, qui aime juste raconter des histoires.
Bon, normale, normale... un peu perchée aussi, il faut bien l'avouer !
Ils étaient nombreux à Nice, dans le bel auditorium de la médiathèque.
Nombreux aussi à Mandelieu, avec les collèges des Mimosas et Albert Camus ! Avec des présentations vidéo...
Et de la lecture à haute voix grâce à Isabelle Champreux, qui met le ton beaucoup mieux que moi !
Nous avons cependant vécu une drôle d'aventure durant la rencontre : nous avons été évacués par la police, pour faute de fuite de gaz dans la rue.
ON A RATÉ LE BUFFET ! Vous vous rendez compte ???
Après l'effort, pas de réconfort pour les pauvres chevaliers des galgos !
On s'est dit au revoir sur le parking, c'était un peu bizarre.
Mais regardez la surprise qu'un groupe d'élèves me réservait...
Une crochoumignonne licorne, pour ma collec ! Ils sont extras, mes lecteurs !
Ces formidables moments ont été rendus possible grâce au travail de Delphine Stella, Mirelis Petit, Isabelle Champreux, Audrey Allefresde, ainsi que tous les professeurs et personnels administratifs qui se démènent pour faire vivre la littérature jeunesse.
Un énorme merci pour votre disponibilité, gentillesse, passion et vos sourires qui remplaçaient si bien le soleil enfui !
On se revoit tous le 30 mai pour la remise du Prix Paul Langevin.
Pour moi, Caballero a déjà gagné, car il a été lu et a sensibilisé des centaines d'élèves à la cause animale et à la possibilité qu'a chacun de découvrir ses talents.
Le Prix n'est que la cuillère de pâtée sur la gamelle de croquettes...
Depuis 20 ans, la Direction des services départementaux de l'Education nationale et la Fédération des Oeuvres Laïques, en partenariat avec la Médiathèque d'Angers, le Bibliopôle 49, proposent aux écoles et aux établissements scolaires publics du département le Prix Littéraire de la Citoyenneté.
Chaque année environ 7000 élèves dont plus de 6000 du premier degré, participent au Prix Littéraire de la Citoyenneté. Une centaine d'écoles réparties sur les 15 circonscriptions du territoire sont présentes. Près de 1000 élèves du second degré pour l'essentiel issus des collèges accueillent aussi ce dispositif départemental.
Une sélection de 20 ouvrages, répartis en 5 niveaux de la maternelle à la seconde, permet aux élèves de lire et d'étudier la littérature jeunesse récente, d'acquérir une culture littéraire et artistique en lien avec la littérature patrimoniale et l'histoire des Arts. Les thèmes proposés ont aussi pour but de développer la culture humaniste de l'élève et participent à sa formation de futur citoyen, par son implication dans la vie de l'école ou de l'établissement scolaire. C'est ainsi un complément pertinent des travaux des Comités d'Education à la Santé et à la Citoyenneté.
Au terme des activités, les élèves se prononcent, par vote, courant avril-mai, pour l'ouvrage de la sélection à laquelle ils participent, et qui remplit, selon eux, le maximum de qualités pour recevoir le titre de lauréat, de la sélection retenue.
Cinq ouvrages sont déclarés lauréats du Prix Littéraire de la Citoyenneté pour l'année scolaire, lors d'une cérémonie de clôture se déroulant fin mai.
Peut-être "C'est mon frère", aux Editions du Ricochet reportera-t-il le prix ? De toute façon, l'essentiel est qu'il ait été lu !
Quel bonheur de retrouver l'air salé et iodé de ma Normandie, sous un soleil radieux.
Cherbourg, où les régates partent après le coup de corne,
où le lever de soleil sur la Saline vous subjugue,
où l'on peut jouer du tambour et faire sauter des pétards dans sa chambre, mais uniquement entre 7h00 et 22h00. En revanche, le tuba et le biniou sont autorisés à toute heure. Qu'est-ce que j'ai regretté de ne pas avoir emporté les miens...
où des gourmandises vous attendent dans cette même chambre (manger des biscuits, ça ne fait pas de bruit) !
où les jeunes femmes de la maison parentale vous ont préparé d'autres gourmandises : les fameux Tonka dont la recette figure en dernière page de Caballero,
où vous dédicacez face au port,
où les bénévoles ont tous le sourire, tout le temps, malgré l'organisation énorme qu'ils assurent.
Vous le ressentez, l'accueil chaleureux ?
A Cherbourg, on a aussi des surprises extraordinaires : apprendre en arrivant que Caballero a remporté le prix des lycéens.
Durant les rencontres longuement préparées, j'ai pu sentir la révolte des élèves face à l'injustice de la maltraitance animale et leur compréhension qu'il faut s'entraider pour avancer et grandir.
Des petites graines semées pour faire bouger les choses !
Un discours, un discours ! Vous noterez qu'il n'a aucun intérêt puisque l'adorable Emmanuelle, la formidable grande chef du festival (une vraie maman qui prévoit des sacs de pulls pour les auteurs qui ont froid) papote avec le maire et que Paul Rouillac est prêt à se jeter dans le port pour que j'arrête de parler. Seuls Sigrid Baffert et Rémi Courgeon tiennent le choc, probablement parce qu'ils savent que l'apéro est en train d'être servi et que, par conséquent, je vais lâcher le micro au premier bouchon qui saute.
Merci à Malo, un élève de 4ème que j'avais rencontré plus tôt dans la journée d'avoir prix la photo !
Bon, c'est pas le tout, il faut faire descendre les piles de livres. Je peux vous assurer qu'elles sont parties vitesse grand V.
Il y avait des lecteurs en grand nombre et très intéressés.
Au premier plan, Gwenaëlle Doumont, illustratrice de la série "J'aime pas..." chez Talents Hauts
Les dédicaces, il y a les classiques, avec des fées sur les fées. Et évidemment des paillettes !
Et des dauphins sur les fées, parce que ma dédicace précédente était un dauphin sur l'île aux aventures et que la petite pleurait pour avoir aussi un dauphin ! On va se gêner tiens, choupinette, c'est parti pour un dauphin !
Il y a aussi la dédicace pour Clémentine Beauvais, auteur des Petites Reines. Ouais, je me la pète, j'ai dédicacé pour une star, nanananère.
Ajoutez à tout ce bonheur un auteur musicien qui sort sa guitare, tard le soir...
Cherbourg, ne cherchez pas, c'est un salon parfait ! Un immense merci à Christine, Emmanuelle, Mickaël, François, Gaëla, Jacqueline et tous les autres pour leur constante gentillesse, leur travail énorme en amont, leur passion. Et une bise à Adèle avec laquelle j'ai eu un grand plaisir à échanger, si elle passe par là !