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vendredi 18 novembre 2016

Paris, Colmar, Montreuil, en avant les paillettes !

Ces dernières semaines ont été riches en parutions très diverses.
Je suis très heureuse d'avoir l'occasion de dédicacer certaines d'entre elles prochainement.

Tout d'abord, pour fêter la sortie de ses premiers livres, Maison Eliza vous invite à partager un délicieux goûter. Il y aura des ateliers pour enfants, des cadeaux, des dédicaces de Caroline Ayrault (l'illustratrice de Chichi Poilu, Maurèen Poignonec, Laurie Cohen... du chocolat chaud et des berlingots !
La soirée continuera avec un concert pop-jazz du MV Trio.
Super programme, non ?
Notez bien le lieu : 30 rue Montcalm, 75018 Paris


Le dimanche 27 novembre uniquement, je vous retrouverai sur le stand des éditions Balivernes dans le hall 3 (j'espère pas en face de la porte cette année, il fait trop froid glaglagla).



Enfin, il y aura l'incontournable salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil.
A vos carnets et plans, on dirait une bataille navale, je vais essayer de rester sur mon radeau et de ne pas couler :

samedi 3 décembre de 10h00 à 12h00, chez Balivernes Éditions stand C42
samedi 3 décembre , de 13h00 à 16h00 chez Maison Eliza stand C6B
et le dimanche 4 décembre à partir de 14h00 chez Samir Editeur stand E15


Il y aura des albums et des romans pour tous les âges et comme Noël approche, quoi de mieux sous le sapin, qu'un livre de Lenia Major. Je vous le demande ???

Alors, on se voit, mes Chichis ? 

mercredi 23 mars 2016

Poésie à Creil mars 2016

Les 18 et 19 mars, il y avait la grand messe du salon du livre à Paris...
ET la fête de la poésie à Creil où j'ai eu le plaisir d'être invitée.
Un grand merci à toute l'équipe de la médiathèque Antoine Chanut pour son accueil chaleureux, typiquement Picard : Sylvie, Violaine, Florence, Greg... des rencontres très sympathiques, souriantes !

J'ai pu assister à une interprétation éblouissante de textes de Rainer Maria Rilke par Laurent Contamin. Mais un tel brio, ça se mérite : avant il fallait travailler un peu.
Travailler ? S'amuser, imaginer, rimer plutôt avec une classe de 6ème du collège JJ Rousseau. Des élèves spontanés, volontaires, marrants, un vrai bonheur !

En deux heures, les apprentis poètes ont eu le temps d'imaginer la vie de "La Fée des paons", puis de délirer sur mon chien et mon chat, qui n'avaient plus de spaghetti !
Comme quoi, on peut faire travailler sa cervelle sur des sujets aussi fantasmagoriques que farfelus.
Mais toujours en s'éclatant (comme vous pouvez le voir aux mines réjouies) !


Le samedi, atelier en plus petit comité.


Cette fois, c'est une fée du printemps...

Et une péripétie de l'album "Suffit la bagarre" (que beaucoup auraient dû, lorsqu'ils étaient enfants, ou devraient avoir sur leur table de chevet en ces temps troublés) pour les jeunes auteurs (lire la partie droite en premier).


Dans les ateliers, je me sens un peu chef d'orchestre... ou danseuse de ballet, m'a-t-on fait remarquer (la grâce éthérée en moins).


Les demoiselles recopient leur belle poésie. Elles auront la preuve qu'elles sont des artistes nées !

Un peu de dessin maintenant ? Le pas à pas du chevalier de Suffit la Bagarre, pour pouvoir illustrer son texte...


Enfin, c'est l'heure de sortir paillettes, fleurs, colle et aquarelle pour de nombreuses dédicaces.


Encore de belles rencontres et peut-être quelques graines semées pour faire pousser dans les "Hauts de France" les futurs La Fontaine !

mardi 3 novembre 2015

Le Liban... un enchantement !

De retour de 9 jours au salon du livre francophone de Beyrouth, je ne sais comment rédiger ce billet. Ce voyage a été tellement riche que je ne sais quelles photos vous montrer parmi les centaines que je rapporte.
Je ne pourrai de toute façon pas traduire en mots toute l'émotion dont les rencontres étaient chargées. 
Je vais essayer, un peu, de vous décrire cette terre de contrastes et de paradoxes.

Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est accueil !
Lorsque l'on sort du taxi, on voit une silhouette courir dans l'école pour prévenir que vous êtes là. Enfin !
Parce qu'on vous attend. On vous attend comme une fête.
La première fois, on se demande ce qui se passe. On se retourne.
Qui peuvent donc bien attendre tous ces professeurs et élèves ? Avec des bouquets de fleurs en plus ? Pour qui ont-ils revêtu leurs plus beaux vêtements, parfois même leurs costumes traditionnels ? Pas pour l'auteur tout de même !

Et voilà qu'on vous lance BIENVENUE ! BIENVENUE madame Lenia !
Car au Liban, on ajoute votre prénom à madame, c'est charmant !
Ah ben ça alors, l'accueil est pour moi. J'en tremble déjà d'émotion.
Et quand j'apprends que ce sont les élèves qui se sont cotisés pour acheter le bouquet somptueux, la boule dans la gorge grossit. Car ce sont des écoles publiques, où l'argent est compté. 




Et partout dans l'école, les directeurs, professeurs de toutes disciplines et élèves ont préparé votre venue. Les murs sont tapissés de dessins, montages, collages, œuvres en tout genre à votre "gloire".
Je pourrais vous en montrer des centaines.
Un travail phénoménal, le fruit de plusieurs semaines de recherches approfondies.





Il y a même, en plus des drapeaux du Liban et de la France accolés, des ballons aux couleurs de nos pays. Le Liban aime la France, la considère comme un pays frère.
Partout, jusque dans les rues, les restaurants, les petits magasins, lorsque vous dites "je suis Française", on vous répète "Bienvenue, j'aime la France !"
Vous n'êtes d'ailleurs pas sûr, malheureusement, que la France le lui rend.



Alors, au Liban, l'accueil, c'est quelque chose !

Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est excellence !
Les professeurs et les élèves parlent, si loin de nous, un français étonnant. Leur vocabulaire est riche. Ceux qui apprennent y mettent un cœur qui vous bouleverse. Ils sont avides de retenir les nouveaux mots que vous leur apportez, les reçoivent comme des cadeaux précieux, les répètent avec application.
Pendant des semaines, ils décortiquent vos albums et romans, pour poser des questions recherchées, surprenantes de maturité. Ils préparent des scénettes, représentations, cousent des marionnettes, se griment pour rejouer tout ou partie de vos livres...
Que d'imagination, que de travail !
Pendant une heure, les élèves et leurs enseignants sont FIERS de montrer toutes les merveilleuses surprises qu'ils vous ont préparées.
C'est presque trop, on n'est pas habitués...





Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est fête !
Chaque rencontre se clôture par un buffet partagé. Tout le monde a mis la main à la pâte, apporté un plat, un gâteau. 
Avant le Liban, je vous préviens, faites un régime sérieux. Vous pouvez être invité à déjeuner à 11h30, puis à 13h00, puis recommencer un dîner gargantuesque à 20h00 !
Dans l'école d'Anfeh, la direction avait poussé le détail jusqu'à personnaliser l'énorme gâteau en le décorant d'une illustration d'un de mes albums, "L'étoile d'argent".




Et pour dépenser deux ou trois calories, on peut danser !


Alors, au Liban, la fête, c'est quelque chose !

Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est générosité !
Vous ne croyez tout de même pas, après toutes ces preuves d'amitié, que le bouquet était votre seul cadeau ?
Je ne vais pas vous bombarder des photos des dizaines de cadeaux, qui vont du mug personnalisé à l'huile d'olive fraîchement pressée, en passant par la cruche crochetée, la bouteille d'eau de fleur d'oranger... 
Si vous êtes invité au Liban, pensez à emporter un bagage cabine VIDE ! Il sera bien plein au retour !




Alors, au Liban, de Chekka à Tyr, la générosité, c'est quelque chose !

Le Liban, si ont doit choisir un mot pour le décrire, c'est sourire !
Là encore, j'aimerais partager avec vous les centaines de photos de groupe ou d'enfants qui vous offrent leurs plus grands et plus beaux sourires en répétant : "Bienvenue, je suis honoré de faire ta connaissance, je t'aime !"

Du Liban, vous repartez chargé à bloc d'amitié, de chaleur humaine, offerts dès le premier regard par ce peuple si courageux.

Dans les écoles que j'ai visitées, les professeurs faisaient double journée.
Quand il n'était pas possible d'accueillir dans les classes les milliers d'enfants Syriens, ils recommençaient les cours après 14h00 pour leur enseigner.
Nada, mon accompagnatrice tout au long de la semaine, institutrice pendant 25 ans m'a dit la phrase remarquable suivante : Enseigner, ce n'est pas un métier, c'est une mission. Ca se passe de commentaire...

Et nous, on se demande comment accueillir 800 réfugiés...

Du Liban, vous repartez ébranlé, vos certitudes d'Européens largement envolées.




Je n'aurai pas réussi à exprimer tout ce que j'ai ressenti dans et pour ce pays et ses habitants, c'est trop bouleversant, trop profond. Pardon à tous ceux dont je n'ai pas montré la photo, j'en ai plus de sept cents, comment choisir ?

Je vous dis MILLE MERCIS pour tout ce que vous m'avez offert, merci infiniment pour votre gentillesse, votre amour de la langue française, votre tolérance.
Je garderai ces quelques jours dans mon cœur à jamais, vous êtes un trésor !

Et un immense monstrueux gigantesque merci à la formidable exceptionnelle adorable Blandine Yazbeck, responsable à l'institut français (et la maman des auteurs jeunesse), et à toute l'équipe de Samir éditions pour m'avoir permis de découvrir le Liban, Beyrouth et m'avoir archi chouchoutée ! 

Et trois GROS bisous (à la mode libanaise) à ma parfaite accompagnatrice, Nada !



S'il ne fallait qu'une photo pour illustrer ce billet, ne cherchez pas, le Liban, 
c'est cette petite fille.


mercredi 29 avril 2015

Salon du livre jeunesse Wissembourg 2015

Wissembourg, il faut être clair tout de suite, c'est le bonheur.

Il y a l'équipe de la médiathèque, qui nous traite comme des prince(sse)s : Nathalie, Jean-Philippe, Sébastien, tous aux petits soins (ça rime).
Il y a Willy, le libraire, qui sous son beau chapeau, nous accueille comme des héros (ça rime aussi).
Il y a les copains (Patrice, Eugène, Thierry....), avec lesquels on se marre bien.
Il y a les lecteurs. Nombreux, passionnés. Et patients !

 

Comme d'hab, j'aime bien faire peur aux lecteurs, sortir mon briquet, mettre le feu au roman !

Oh, c'est magique, dans le cachet de cire, il y a même un marque-page intégré, si tu ne lis pas tout d'une traite !


Comme vous le voyez, c'est parfois long pour les petits bouts, d'attendre son tour...



Mais la miss repart avec une ballerine, son tutu en fleur et ses paillettes !
Alors, ça valait le coup ou pas ?


Ou bien son cheval ou sa licorne. 
Parfois la licorne a une crinière en coquelicot. C'est fou !


Le soir, les organisateurs et collègues me maudissent, car tout est couvert de paillettes roses, dorées, violettes. Le sol, les vestes, leurs bras, leurs beaux sacs de mecs...
Je dois faire des mots, pour expliquer à leurs femmes qu'ils ne se sont pas frottés à une fée, que tout est de ma faute !

Alors, vivement l'année prochaine !

Et si vous voulez que je vienne redécorer votre salon en mode kibrille et kiscintille, envoyez-moi un petit mail !


mardi 24 mars 2015

Ah, Paris...

Le week-end dernier, j'étais invitée par les éditions Talents Hauts au salon du livre de Paris.
Une première, puisque j'ai plus l'habitude de traîner ma plume et mes paillettes dans les petits salons régionaux que dans les grandes usines de type brouhaha, chaleur et migraine.

D'abord une table ronde sur le thème des aventurières, animée par Fred Ricou.
Il paraîtrait que j'ai dit des choses intéressantes.... mais rien n'est moins sûr quand on note l'air dubitatif de mon voisin, Alessandro Tota !



 
Remarquez également qu'on n'avait qu'une paire de lunettes pour deux, du coup, on alternait celui qui avait le droit d'avoir l'air intelligent.


Après une heure de défense de la cause féminine dans les romans ados, il faut tout de même rendre le micro puisque personne ne voulait entendre ma version de "à vélo, dans Paris, on dépasse les taxis". 

Après, dédicaces. Youpi !
Y a la queue, comme chez Marc Levy (presque).
Bizarre, cette phrase. Je la garde quand même.


Mais, elle vient du moyen-âge, la dame, avec sa plume et son cachet de cire ?
Elle l'a garée où, sa licorne ? Sur sa bague ? Oh, la vache, c'est de la magie !


Et pour finir, clou du spectacle, la dame des flammes entre en piste !
Au feu, les pompiers, le salon qui brûle, au feu, les pompiers, le livre brûlé !


Merci à Mélanie Decourt et Laurence Faron, mes deux charmantes éditrices pour leur accueil... et les photos prises sur le vif !

N'oubliez pas, si vous voulez que je vienne mettre le feu sur votre salon, envoyez-moi un petit mail !
(j'ai dit sur, je n'ai pas dit "dans" votre salon, je ne fais pas la pyromane à domicile, mes petits choux).



dimanche 21 septembre 2014

Librairies idéales, Strasbourg

Les "librairies idéales de Strasbourg" m'ont donné l'occasion de faire de formidables rencontres ce week-end.

D'abord Dominique Ehrengarth, de la librairie du même nom, située au début du Neudorf, à Strasbourg. Un libraire comme je les aime, passionné, vivant par, mais surtout pour le livre. A droite sur la photo.
Je le remercie pour son accueil, son implication et son sourire !



Il m'avait invitée en compagnie de Marwan Abdo-Hanna, directeur de Samir éditions. Comme c'est souvent, le cas, bien que travaillant avec lui et son équipe depuis plusieurs années, je n'avais jamais rencontré le grand chef en vrai !
Comme vous pouvez le voir, un homme vraiment charmant.


Pardon, je me suis trompée de photo !


Quand l'éditeur et l'auteur, ayant partagé un bibeleskäs dans une Winstub (allez, les jeunes on cherche sur google) et un pichet de blanc alsacien, se baladent dans la Petite France à Strasbourg, le selfie ne peut être que souriant et réussi.

En revanche, quand un monsieur que vous avez rencontré 15 secondes auparavant vous dit : "Mettez-vous contre le mur et souriez, soyez naturelle", voilà ce que ça donne.
La fille qui a un louis d'or sur la langue et qui ne le rendra pas. JAMAIS.
Allez-y, vous pouvez moquer, lâchez-vous.


Alors que d'autres ont manifestement fait ça toute leur vie...


Attention, maintenant, prenez une leçon de fayotage. Notez le regard admiratif de l'auteur captivé par l'éditeur. Vous pouvez clairement lire :
- C'est le plus grand, le plus beau, le plus intelligent, le plus drôle de tous les éditeurs et j'ai l'immense privilège de l'entendre parler en vrai, à moins d'un mètre de moi. Je suis captivée. Limite envoûtée. Je tendrais le bras, je pourrais même le toucher... Ma vie est désormais complète. 

Rassurez-vous mes très chers autres éditeurs et éditrices, je peux reproduire cette adulation à volonté et sur commande.


Parfois, l'éditeur vous dénonce.
- Oui, monsieur le libraire, c'est l'accusée ici présente qui a commis "Suffit la bagarre !". Qu'on la pende au présentoir du routard.
Voyez comme je peux également prendre un air innocent. Acteur studio.
- Comment ça ? Jamais de la vie ! Je n'étais même pas là quand le chevalier a attaqué le dragon avec ses huit lances.


Malheureusement, l'éditeur a des preuves... Il vous a photographiée en train de présenter votre bébé au monde entier.



COUPABLE a décrété le jury !
Tellement coupable que nous avons signé, avec des stylos à paillettes, sur le bord de l'Ill, un nouveau contrat pour un roman qui devrait paraître à l'automne 2015, une histoire de copains et de faon. Les cygnes étaient témoins, pas moyen de nier. L'aventure avec Samir éditions continue ! J'attends donc l'année prochaine, même heure, même endroit.

Ce furent deux belles après-midi, riches en moments partagés et en rires, ici avec Sylvie de Malthuisieux et Myrna Rougier. Les drôles de dames de Samir éditions !



Si vous voulez savoir qui est Charlie, envoyez-nous macarons et kouign aman, il se pourrait que l'on se laisse soudoyer...