jeudi 9 février 2017

Des conditions d'écriture difficiles...

Chers lecteurs,
Ceci est une bouteille à la mer, un appel au secours dans le grand océan du net.
Cela ne peut plus durer. Je me suis assez tue. Il faut maintenant parler.
Mais je sais que vous ne me croirez pas, alors j'ai pris des photos pour vous montrer mon calvaire.

Voilà, ça c'est moi.
Vous vous dites : dis-donc, la dame, elle a un gros bedon, elle va bientôt avoir un gros bébé.


Que nenni, les amis !
Le bébé a bientôt 7 ans, du poil aux pattes et un long nez (le premier qui dit que c'est mon portrait tout craché se prend un Bescherelle entre les deux yeux). 
C'est un lévrier de type "je saute sur tes genoux, je te gratte jusqu'à ce que tu lèves ta polaire pour me rouler en boule dessous".
Voyez l'animal, au chaud, totalement dissimulé, pattes croisées, en train de dormir du sommeil du juste, de celui qui JAMAIS ne vole les croquettes du chat et JAMAIS ne pisse sur les sacs, inconsciemment laissés par terre, des invités. JAMAIS !


Mais ce n'est pas tout. Loin de là.
Revenons au chat.
Mademoiselle Tigris, 17 ans, peut-être toutes ses dents, personne ne va voir, de toute façon, elle descend drôlement bien sa gamelle, alors ce n'est pas grave.

Le chat, donc, a été viré des genoux par le chien, car ma polaire est certes large, mais ce n'est pas une tente Quechua.
Le chat est donc assis sur le clavier, ou y passe et repasse, truffant mon texte ou mes mails de messages codés comme " ziczohz*iezhfihdc, omj" ou "olkczmc;nvjieja54dêzorncknzknzc", tout cela en frottant sa babine baveuse sur mon nez ou mes cheveux. Puis le chat s'assied sur le pavé tactile et me lance un regard qui oscille d'accusateur à pitoyable.
Chantage : tant que tu n'auras pas viré le coucou canin, je t'empêcherai d'écrire.

L'auteur n'a donc d'autre solution que de ruser.
Tenant d'une main le chien dans la polaire, elle doit marcher comme un pingouin jusqu'au canapé, en évitant de tomber à cause du chat qui a sauté du portable et slalome désormais entre ses jambes, pour récupérer un coussin de sa main libre.
Puis revenir, désencombrer le bureau, y poser le coussin.
Prendre le chat, le poser sur le coussin, lui expliquer, les yeux dans les yeux que c'est ça ou rien, nan mais oh, ça va bien maintenant, j'ai encore rien écrit de l'après-midi à cause de vos conneries.
Lire dans son regard :
1- à cause de nos conneries ET de FB sur lequel je vois que tu traînes beaucoup.
2- HA HA, je t'ai bien eue, humaine !
3- Et si on mettait plutôt le chien là, pourquoi il a le droit à la polaire et que je dois dormir à l'air libre ?


Bon, ça va, je m'installe...
Mais je te surveille, bosse maintenant !




Mes geôliers dorment d'un sommeil profond (surtout celle du coussin qui ronfle comme un ours, par dessus le marché !) . C'est pourquoi je peux vous adresser ma supplique.
Délivrez-moi ! Rendez-moi mon bureau, mes genoux, ma polaire !

1 commentaire:

Véronique Cauchy a dit…

Ah, ah, moi c'est le lapin!!! Et à l'occasion, il fait des petites crottes, quand il est très détendu...

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