Cherbourg, Cherbourg...
Quel bonheur de retrouver l'air salé et iodé de ma Normandie, sous un soleil radieux.
Cherbourg, où les régates partent après le coup de corne,
où le lever de soleil sur la Saline vous subjugue,
où l'on peut jouer du tambour et faire sauter des pétards dans sa chambre, mais uniquement entre 7h00 et 22h00.
En revanche, le tuba et le biniou sont autorisés à toute heure. Qu'est-ce que j'ai regretté de ne pas avoir emporté les miens...
où des gourmandises vous attendent dans cette même chambre (manger des biscuits, ça ne fait pas de bruit) !
où les jeunes femmes de la maison parentale vous ont préparé d'autres gourmandises : les fameux Tonka dont la recette figure en dernière page de Caballero,
où vous dédicacez face au port,
où les bénévoles ont tous le sourire, tout le temps, malgré l'organisation énorme qu'ils assurent.
Vous le ressentez, l'accueil chaleureux ?
A Cherbourg, on a aussi des surprises extraordinaires : apprendre en arrivant que Caballero a remporté le prix des lycéens.
Durant les rencontres longuement préparées, j'ai pu sentir la révolte des élèves face à l'injustice de la maltraitance animale et leur compréhension qu'il faut s'entraider pour avancer et grandir.
Des petites graines semées pour faire bouger les choses !
Un discours, un discours ! Vous noterez qu'il n'a aucun intérêt puisque l'adorable Emmanuelle, la formidable grande chef du festival (une vraie maman qui prévoit des sacs de pulls pour les auteurs qui ont froid) papote avec le maire et que Paul Rouillac est prêt à se jeter dans le port pour que j'arrête de parler. Seuls Sigrid Baffert et Rémi Courgeon tiennent le choc, probablement parce qu'ils savent que l'apéro est en train d'être servi et que, par conséquent, je vais lâcher le micro au premier bouchon qui saute.
Merci à Malo, un élève de 4ème que j'avais rencontré plus tôt dans la journée d'avoir prix la photo !
Bon, c'est pas le tout, il faut faire descendre les piles de livres. Je peux vous assurer qu'elles sont parties vitesse grand V.
Il y avait des lecteurs en grand nombre et très intéressés.
Au premier plan, Gwenaëlle Doumont, illustratrice de la série "J'aime pas..." chez Talents Hauts
Les dédicaces, il y a les classiques, avec des fées sur les fées.
Et évidemment des paillettes !
Il y a aussi la dédicace pour Clémentine Beauvais, auteur des Petites Reines.
Ouais, je me la pète, j'ai dédicacé pour une star, nanananère.
Ajoutez à tout ce bonheur un auteur musicien qui sort sa guitare, tard le soir...
Cherbourg, ne cherchez pas, c'est un salon parfait !
Un immense merci à Christine, Emmanuelle, Mickaël, François, Gaëla, Jacqueline et tous les autres pour leur constante gentillesse, leur travail énorme en amont, leur passion.
Et une bise à Adèle avec laquelle j'ai eu un grand plaisir à échanger, si elle passe par là !