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mardi 27 mars 2018

Casablanca, deux jours de rêve au lycée Lyautey !

Il était une fois une auteure qui avait beaucoup de chance.
Pour sensibiliser les ados à la maltraitance animale et parler aussi de leur mal être, elle avait écrit un long roman, Caballero. Et grâce à la baguette magique de la fée des lévriers, ce roman reçut un excellent accueil des lecteurs, des bibliothécaires et des professeurs de français.

Le voilà donc sélectionné pour plein de prix, dont le prix Paul Langevin de Nice.
Notre fée aurait pu s'arrêter là. Que nenni, c'était une fée tenace. Elle décida qu'elle glisserait Caballero entre les mains de Sylvie Santerne, professeur documentaliste du lycée Lyautey de Casablanca.

Et qui prit l'avion pour Casablanca ? Qui brava la grève des trains et des contrôleurs aériens pour voler dans le soleil couchant en direction du Maroc ?
C'EST BIBI !


Aussitôt atterrie, aussitôt chouchoutée ! Je crois qu'on commence à connaître mon goût pour tout ce qui se mange (et qui n'était pas vivant avant)...



Hébergée directement dans le lycée, réveillée par des coqs têtus (où est le poulailler en plein centre de Casa, allez savoir...) et quelques mouettes qui tentaient de rivaliser, je profite du soleil dans cette belle cour que décorent cactus, fleurs et palmiers.
Quel cadre de rêve pour les récrés...



Ne croyez pas que j'étais venue seulement pour prendre le soleil et l'air marin.
C'aurait été dommage de passer à côté de l'énorme travail produit par les classes de 2nde (ici la 2nde 12), dirigé par les professeurs d'anglais, François Santerne, et d'Espagnol, Marie-Alexandrine (qu'elle me pardonne, j'ai oublié son nom de famille). 





Ils ont mérité des applaudissements, ces courageux, talentueux et super motivés 2nde que Caballero a fait bosser et qui ne m'en tiennent pas rigueur ! Des heures à traduire le texte, à en extraire l'essentiel, à réfléchir autour des thèmes abordés et de la culture espagnole.
BRAVO les jeunes et leurs profs !


Quelques heures de liberté pour aller visiter Casablanca, en commençant par son incroyable mosquée Hassan II, au bord de l'Atlantique. Blanc, vert, bleu, ocre, on en prend plein les yeux !



Et hop, direction les ruelles entortillées de l'ancienne Medina où l'on vend de tout, partout.




Ah, les chleuhs. Ils sont partout...



Imaginez des tonnes de dattes, de figues, d'olives, de crêpes à mille trous, de pains...



DES CHARRETTES DE FRAISES ÉNORMES ET PARFUMÉES !
Oui, monsieur, je vous suis. C'est pas ma faute, c'est mon nez qui me guide !


J'ai failli demander s'il y avait un poste pour moi à la pharmacie de Bab Marrakech. 


Autre quartier, autre décor. La célèbre fontaine lumineuse, où des centaines de pigeons viennent manger les grains donnés par les badauds.



22 km à pieds plus tard... A TABLE !
Un restaurant typique où Marie-Alexandrine et son mari ont eu la gentillesse de me conduire le soir, pour partager un couscous (sans viande mais beaucoup trop copieux !).




Après une bonne nuit de sommeil, qui se met à brailler à 5h00 du mat ?
Les coqs d'à côté, vous avez gagné une corne de gazelle. NON, pas deux, pas touche, le reste est à moooaaaaaaaa !

Pas besoin de réveil pour aller rencontrer deux autres classes et leurs professeurs de français. Les élèves ont des questions pertinentes à poser, beaucoup sont passionnés de lecture.
Certains, qui n'aimaient pas du tout lire, ont dévoré Caballero et décidé qu'il leur avait donné envie de lire d'autres romans.
Quel plus beau compliment pouvais-je espérer ???
Mention spéciale à Virgile qui, du haut de ses 9 ans, a si bien analysé Caballero !


Sylvie, François et leur géniale fille Sarani ont eu la gentille de me consacrer leur après-midi pour découvrir notamment le quartier des Habous, après une nouvelle visite à la mosquée, toujours sous un soleil radieux.


Oui, monsieur, je veux bien les goûter, les olives ! Et en ramener aussi ! Hum, c'est bon...

Pâtisserie, vous avez dit "pâtisserie" ? Admirez la tête de l'auteure réjouie, à 3 minutes de l'ouverture de la plus célèbre pâtisserie de Casablanca, Bennis.
Un local de vente minuscule, 10m2 environ, mais où on fait la queue dans la rue pour repartir avec des délices à se damner.


Des chats, il y en a partout à Casablanca. Dont cette panthère noire qui nous suivait dans les ruelles. 

A peine achetées, on file déguster les pâtisseries... avec un thé. 
J'ai frotté la théière, aucun génie n'en est sorti (surtout pas le mien).
Oui, je sais, il paraît que ça ne marche qu'avec les lampes. Et alors, on n'a pas le droit d'essayer ?



Il s'est malgré tout produit un phénomène étrange...
Je me suis transformée en licornière, c'est à dire une licorne dont la corne est une théière.


Sarani a eu raison de se méfier. Une licornière est capable de voler les tartelettes au citron de sa voisine !

 Il y a juste un truc que je n'ai pas voulu tester, la coupe au hasard.


Dimanche matin, vous l'aurez compris, les coqs patin couffin...
L'occasion d'aller voir le lever de soleil sur le port de Casablanca.



Pour le retour, pas de grève mais un problème technique de l'avion. Sans doute l'essuie-glace arrière ou le klaxon.

Bon, je l'avoue, j'ai essayé de soudoyer le pilote pour qu'il annule le vol et que je reste un peu plus longtemps dans la chaleur et la vie Marocaine. 
Pfff, rien à faire, il m'a dit "Va t'asseoir, pas bouger, on décolle, retourne sous la neige, l'Alsacienne ! Regarde, je vais te montrer les Alpes ! "




Evidemment, je suis la seule passagère qui fait rire le douanier à Strasbourg.
- Vous avez des cigarettes dans la valise ? Vous avez le droit à une cartouche.
- OH NON, MAIS J'AI DES GÂTEAUX !

Un immense merci au lycée Lyautey et à ses professeurs, principal et principale adjointe de m'avoir invitée pour ces deux jours inoubliables.
Et un gigantesque merci à Sylvie Santerne (et sa famille) d'avoir si bien organisé mon séjour, d'avoir convaincu ses collègues de proposer Caballero à leurs élèves, d'avoir dépensé son temps et son énergie pour faire de ces échanges une réussite. 
Merci à tous pour votre générosité, j'espère que ce n'est qu'un au revoir !

dimanche 11 mars 2018

On se voit bientôt ?

Quelques occasions de se rencontrer se printemps ?

On commence par le dimanche 18 mars, à La Wantzenau, de 14h00 à 18h00.


Pas la peine de ranger la trousse, décollage immédiat pour le Maroc et le lycée Lyautey de Casablanca !
Les 23 et 24 mars, j'y rencontrerai quelques classes pour parler de Caballero, dans le cadre du prix Paul Langevin.



Retour en Alsace le 03 avril, avec cette fois les collégiens de Brumath qui se sont plongés dans la série Le Prince des Maudits, juste avant le salon du livre qui aura lieu le dimanche 08 avril.


Avant cela, décollage pour la Mayenne dès le 04 avril, où les collégiens de Villaines la Juhel, Evron et Landivy ont beaucoup travaillé sur les aventures de la série "Le Prince des Maudits".

Deux jours pour préparer la valise, afin de participer à de nouveaux échanges autour Caballero avec les collégiens des établissements Albert Camus et des Mimosas, à Nice et Mandelieu, les 12 et 13 avril.
Il se pourrait que je dédicace mes autres livres à la librairie Jean Jaurès de Nice, le 11 avril.

Le 15 mai, c'est au tour du lycée de Wissembourg de m'offrir asile (et sans doute un grand café !). Devinez quel livre sera à l'honneur ? Celui qui a dit Caballero a gagné une part de sablé du millionnaire (à venir chercher sur place).

Je crois que le 25 mai, j'irai me promener dans la vallée de la Thur, histoire d'aller causer albums avec des plus petits pioupious !

Enfin, le 31 mai, retour à Nice pour la remise du prix Paul Langevin.




dimanche 21 janvier 2018

La nuit de la lecture, atelier poésie à Wissembourg

A l'occasion de la nuit de la lecture, la médiathèque de la ville de Wissembourg m'a proposé d'animer un atelier poésie.
Une dizaine de demoiselles se sont inscrites et ont composé ensemble un poème. Elles ont bravé une pluie torrentielle pour participer à la soirée. Quelle motivation !

L'exercice était le suivant : parmi un choix d'illustrations, elles ont voté et élu "Tree of promise" de Shawna Erback. 
Elles devaient imaginer ce que raconte cette illustration, et le raconter en rimes, le tout en une heure et demie. Un vrai boulot de pros !





Les jeunes filles ont fait preuve d'une imagination impressionnante et d'une belle capacité d'analyser et interpréter une illustration, cherchant un sens à chaque détail.

Nous sommes parties sur plein de pistes, jusqu'à choisir L'histoire, celle qui s'imposait, qui plaisait à tous.


Trois feuilles de paperboard plus tard, après des échanges enthousiastes, elles avaient tout donné, en rimes, messieurs dames, parfois même des rimes riches !



Voici la production des super poétesses en herbe : Juliette, Lyse, Elena, Félicia, Marya, Sélène, Eléonore, Adeline et Loanne. Bravo les filles, vous êtes des championnes !


Mélodie et le monde sans âme

Dans son rêve, une note appela Mélodie
Pour qu'elle la suive dans son pays.
- Je viens du monde sans âme,
Où l'arbre de la musique a éteint sa flamme.
Toutes les nuits, dans notre monde, on t'entend chanter,
On a besoin de toi pour le sauver !
Mélodie accepta et suivit la notre de musique,
Elle entra dans un univers magique.
Autour d'elle, tout était sombre et gris,
L'arbre de musique était tout rabougri.
Mélodie se sentit impressionnée,
Par cette immense responsabilité.
Face à la lune, elle se mit à chanter de tout son coeur.
Après quelques accords, le monde commença à retrouver ses couleurs.
Mélodie chanta de plus en plus fort,
Faisant vibrer sa voix d'or.
L'arbre se mit à refleurir,
Et la lune à luire.
Mélodie pouvait retourner dans son lit pour dormir, 
Car dans ce monde, ils avaient retrouvé le sourire.



A la fin de l'atelier, Loanne m'a offert sa vision de notre histoire, qu'elle avait entreprit de dessiner pendant que nous écrivions.

Une très belle soirée... à recommencer ! 

mercredi 15 novembre 2017

Avant Noël...



Vous savez tout, il n'y a plus qu'à brancher le GPS.

Les nouveautés, les classiques (j'ai hésité avec "les best-sellers", moment chevilles qui enflent), il y en aura pour tous les goûts, tous les âges. 
Et comme d'habitude, des paillettes, des strass, des dédicaces EXCEPTIONNELLES, messieurs dames !

mardi 10 octobre 2017

Le festival du livre de Mouans Sartoux

 Aller à Mouans Sartoux, c'est d'abord survoler la baie des anges, et être assise à côté d'un paniqué de l'avion, qui se demande où on va bien pouvoir atterrir dans tout ce bleu.
Non, monsieur, n'arrache pas le siège de devant, il ne t'a rien fait et il y a bien une piste à babord, où notre pilote à la voix suave va nous poser sans encombre (il l'a déjà fait trois fois rien qu'aujourd'hui, tu sais, monsieur, ne mange pas la mousse du siège, ce n'est pas bon pour toi).


Grâce à un de nos charmants chauffeurs, direction l'hôtel. 
On croit un instant qu'on va se dorer au soleil, sous 27°, les doigts de pied dans l'eau qui clapote.

Mon œil, les copains ! Parce que c'est parti pour un WE non stop dédicaces, le ciel bleu, t'es pas prêt de le revoir, fillette ! Y a déjà 200 mètres de queue devant la billetterie.
Et pas que pour voir les stars, le beau monde, les gens intelligents, madame la ministre.
Que nenni, les parents et les enfants sont là aussi pour le livre jeunesse !



Au début, y a plein de livres sur la table et dans les cartons...


Le lendemain matin, 6 tonnes de paillettes plus tard, il n'y a plus de cartons, et presque plus rien sur la table.


Alors, je n'ai pas pu faire beaucoup de photos, parce que comme le répétait ma jolie libraire : y aura un peu d'attente messieurs dames pour les dédicaces...
De la licorne, des fées, des perroquets, des kangourous... et des doudous à gogo.


M'étant rapidement spécialisée dans la reproduction de doudou pour l'album "Les aventures d'un doudou à travers le monde", j'ai eu un moment de solitude :
- C'est quoi le doudou de Marcus ?
- Un Oryx ! Son papa lui a rapporté d'Afrique du Sud.

Merci google pour les images d'Oryx, sans lesquelles Marcus aurait eu un ours, un lapin ou une souris comme tout le monde !



Mouans Sartoux, c'est un festival où l'on peut aussi se régaler concerts, lectures, rencontres, performances...
(j'ai rien vu, étant donné que j'étais le nez dans l'aquarelle, mais ça devait être superbe pour le public, qui vient par milliers et ne s'y trompe pas).




Et c'est aussi une soirée bal avec auteurs, illustrateurs, et les adorables organisateurs et bénévoles. Ici, avec mes belles libraires. Un grand merci à eux pour leur patience, l'organisation sans faille, leur disponibilité, leur sourire imperturbable !


La photo n'est pas floue à cause du champagne, comme le cliché précédent pourrait vous le laisser croire, mais parce que les danseurs sont déchaînés !


Enfin, une dernière photo de Maison Eliza, l'édition coup de cœur du festival, où Chichi Poilu se trouve en excellente compagnie : Bérengère Mariller, Valérie Wieshar Giuliani, Anne Defréville, Flora Prevosto, Maurèen Poignonec, Caroline Attia, Johan Dayt. 
Il manque la choupinette bouille à bisous de Lou sur la photo !



On se dit à l'année prochaine au même endroit ?