jeudi 20 juillet 2017

L'invité mystère...

C'est l'été, les sorties sont prévues à la rentrée, mais j'ai quand même des choses à vous raconter !

Ou plutôt, j'ai envie de vous parler d'un métier de l'édition totalement invisible aux yeux des lecteurs. Et d'une personne plus particulièrement.
Quel suspense, mes amis ! Que va-t-elle nous dévoiler : qui est Charlie de drôles de dames ? Le père Noël existe-t-il ?  
Presque !

Je vous bassine régulièrement, en maman fière de sa progéniture, avec le succès de Caballero, paru chez Samir éditions.


Sélectionné pour de nombreux prix (dont celui de la fondation 30 millions d'amis, excusez du peu), lauréat du prix Mots et Merveilles de Maubeuge, du prix des lycéens de Cherbourg Octeville, ce roman qui me tient particulièrement à cœur fait son chemin.
Grâce à Caballero, je rencontre beaucoup de classes de collégiens et lycéens, ce qui offre l'occasion de discussions autour de ses deux principaux thèmes, la souffrance animale et la mésestime des ados.

Si vous connaissez un tant soit peu le milieu de l'édition, vous savez qu'il sort des milliers de livres chaque année. Une foule, une marée, où l'on est noyé. Quand je me balade dans les rayons d'une librairie, je me demande toujours si je vais continuer à écrire en sortant.
Les étagères sont pleines, les piles débordent. Pourquoi un lecteur choisirait-il mon livre plutôt que celui du voisin ? Pourquoi un livre rencontre-t-il le succès, alors qu'il pourrait être invisible ? Comment un jury intègre-t-il mon roman à sa sélection ?

C'est là que je vous parle de la petite fée de chez Samir, qui s'est penchée sur le berceau de Caballero : Amélie Zaccour, une attachée de presse passionnée qui monte au créneau dès qu'elle en a l'occasion pour faire découvrir les livres du catalogue.
Je sais qu'elle a aimé Caballero, qu'elle le défend, le promeut en permanence et je voulais la remercier pour ça.
Amélie fait un métier de l'ombre, mais si important pour un auteur.

Alors, je n'y pense pas toujours, mais aujourd'hui je tiens à rendre hommage à ceux qui font ce métier, qui se battent pour nous et qu'on oublie toujours dans les dédicaces.
Je lui adresse donc  un grand merci, pour l'énergie qu'elle déploie à faire vivre les livres de Samir éditions (et surtout les miens, of course ! HA HA HA).
Et j'espère pouvoir trinquer au champagne avec elle  pour les prochaines victoires de Caballero !


3 commentaires:

Unknown a dit…

Je viens de terminer le roman que j'ai adoré, l'histoire est parfaite, fabuleuse et très bien rédigée. Il m'a permis de découvrir le traitement des lévriers que je ne connaissait absolument pas et ravie de voir des associations et personnes qui se battent pour que cela s'arrête. Merci encore pour ce pur moment d'évasion et de plaisir que vous m'avez procuré au travers de cette histoire....aussi quelques larmes. Au plaisir de vous relire, Catherine.

Lenia Major a dit…

Merci beaucoup pour votre commentaire, Catherine.
J'espère vous avoir sensibilisée à la cause des galgos et peut-être conseillerez-vous autour de vous Caballero, pour que l'information circule et que l'indignation monte ! Bien à vous, Lenia

Marielle a dit…

Merci d'avoir abordé ce sujet avec une grande justesse et que le côté lumineux de l'homme l'emporte sur son côté noir:)
Au plaisir de vous revoir:)
Marielle.

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